lundi 14 décembre 2009

Réforme du recrutement et de la mastérisation des enseignants - Rassemblement à Dijon, mardi 15 décembre à 17h30

Après la réforme, à quel enseignant allez-vous confier votre enfant ?

- une formation propre à chaque université, inégale selon les régions ;
- disparition de l’apprentissage du métier d’enseignant ;
- vos enfants seront pris en charge par ces nouveaux enseignants sans expérience

A l'heure où toute les filières doivent proposer des formations professionnalisantes, l'éducation nationale est le seul secteur qui , à partir de 2010, ne formera plus ses enseignants aux réalités professionnelles de leur métier...

Imaginez un nouvel enseignant, bac+5 en biologie, 0h de stage, 0h de formation pour enseigner...
Comment fera-t-il face aux difficultés scolaires ou comportementales de ses élèves?

Que faire ?
Luttons tous ensemble pour le retrait des décrets et pour un autre projet de formation !
Mobilisons-nous le mardi 15 décembre. 
Rassemblement à Dijon, place du Bareuzai à 17h30
Pour une formation des enseignants et une école publique de qualité.


Vous pouvez aussi signer la pétition en ligne:

Pourquoi s’opposer à la réforme du recrutement et de la masterisation des enseignants telle qu’elle est proposée ?

Une formation inégale suivant les régions:
AVANT
Formation à l’échelle nationale assurée par les IUFM.
APRÈS
Formation propre à chaque université avec mise en concurrence.

Nomination dans les établissements de collègues sans formation professionnelle:
AVANT
Formation dans la ou les disciplines enseignées, à la gestion
de la classe, à la connaissance du milieu scolaire et des élèves à
besoins particuliers.
APRÈS
Formation universitaire purement théorique dans une discipline.

Expérience professionnelle réduite et facultative:
AVANT
Durée des stages dans la formation actuelle obligatoires, en
alternance, avec préparation et exploitation :
Professeurs des écoles : 500 h ;
Professeurs des lycées collèges : 340 à 600 h.
APRÈS
216 h de stage, facultatives.

Formation initiale réduite, formation continue en voie de disparition:
AVANT
Une formation continue possible sur le temps de travail.
APRÈS
Disparition programmée de la formation continue des enseignants.

Cette réforme vient s’ajouter à :
- la suppression importante de postes d’enseignants titulaires et de personnels BIATOSS (1 départ en retraite sur 2 non remplacé) ;
- le recrutement hors concours, par l’Agence de remplacement, de vacataires non formés ;
- la suppression de l’aide par des Maîtres Spécialisés (RASED).


Le Conseil local FCPE JJ1,
en soutien à la mobilisation nationale et unitaire « Enseigner, un métier qui s'apprend »

mardi 24 novembre 2009

"J’ai toujours pensé qu’il fallait échanger avant d’espérer pouvoir changer"

Source Café Pédagogique : Entretien avec Dominique Sénore réalisé par François Jarraud
Écrire sur la relation enseignants - parents est forcément un exercice difficile en France où l'École n'a jamais été construite sur cette relation. Pourquoi faudrait-il que les enseignants se soucient du rapport avec les parents ?



"Je crois qu’il convient d’institutionnaliser la place des parents. En effet, c’est bien parce que nous aurons un cadre, le plus clair et le plus précis possible ; c’est bien parce que nous parviendrons à faire en sorte que les parents d’élèves soient considérés comme des acteurs à part entière de la communauté éducative et pédagogique, qu’un véritable partenariat de coopération pourra s’installer avec les enseignants et les directeur dans l’École.
Je pense qu’il ne serait pas sot de reconnaître les « parents d’élèves » et de leur accorder un véritable statut, approchant celui des représentants des personnels (c’est une proposition  que fait aussi Philippe Meirieu). Ce statut leur permettrait sans doute d’avoir du temps et des moyens pour rencontrer plus facilement celles et ceux qui sont le plus loin de l’École, d’entendre leur point de vue et leurs questions.
J’ai toujours pensé qu’il fallait échanger avant d’espérer pouvoir changer. Nous aurions là une excellente opportunité de comprendre où sont les nœuds." 

Vous trouverez sur le site du café pédagogique l'interview de Dominique Sénore, directeur adjoint d'IUFM (Institut Universitaire de Formation des Maîtres) et auteur du livre :
Parents et profs d'école, De la défiance à l'alliance, Chronique sociale
Comment parents et enseignants pourraient-ils faire alliance dans l'intérêt des enfants ? Dominique Sénore regroupe dans ce petit livre à la fois des pratiques de terrain, notamment celles de stagiaires, des analyses d'experts et des regards extérieurs : ceux de parents, de pédagogues. Ce livre s'adresse donc à tous les professeurs des écoles, novices et experts, et aux parents de leurs élèves.Avec un objectif central : comment créer de la confiance ? 
 



Rassemblement organisé par le RESF (Réseau Education Sans Frontière)

Appel à venir au rassemblement organisé par le RESF (Réseau Education Sans Frontière)

Samedi 28 novembre à 11heures
Place de la Libération - Dijon 

Pour protester contre l’expulsion au petit matin de 12 enfants Géorgiens dans des conditions de violence physique et morale déplorable et inacceptable.

Les expulsions décidées par la Préfecture de Côte d’Or se sont déroulées alors que Monsieur le Préfet signait avec le Conseil Général une Charte d’application de la convention des Droits de l’Enfant dont nous souhaitons le 20ème anniversaire.

La FCPE de Côte d’Or

FCPE - CDPE de Côte d'Or
10, rue Camille Flammarion 21000 Dijon
Tel : 03 80 74 20 21 Fax : 03 80 72 40 64
Email : fcpe21@wanadoo.fr

lundi 23 novembre 2009

VISITE DE L'ECOLE


 Votre enfant connaît l’école comme sa poche : sa salle de classe mais aussi tous les espaces de vie (salle informatique, bibliothèque, salle d’arts plastiques…). Et vous ?

Nous vous proposons de visiter l’ensemble de l’école
(mise à part la cantine, pour des raisons d’hygiène)
le vendredi 27 novembre  
de 16 h 50 à 17 h 15
Cette visite sera guidée par les représentants des parents en lien avec le Directeur de l’école, et avec l’aide joyeuse des enfants accompagnés de leurs parents.

Les parents et enfants intéressés se retrouveront à l’entrée de la cour juste après la sonnerie de fin de journée (durant la visite, les enfants seront placés sous la responsabilité de leurs parents).

En répondant dès que possible au mot glissé dans le cahier de votre enfant, vous faciliterez l’organisation de ce petit temps convivial à partager entre parents et enfants.


vendredi 30 octobre 2009

DOSSIERS SUR LES EVALUATIONS

Nous vous invitons à découvrir les dossiers consacrés aux évaluations sur le site du café pédagogique :

Récemment, un rapport européen réalisé par Nathalie Mons met en doute l’efficacité des évaluations.
"La recherche n’a pas encore démontré par quel processus ces tests pourraient permettre de faire progresser les acquis des élèves" affirme Nathalie Mons.
Pour prendre connaissance du rapport européen de Nathalie Mons, c’est ici :
http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2009/09/RapportEuropeenNMons.aspx

Alors que la France met en place un pilotage par l'évaluation, dans les pays qui l'ont inventé, Etats-Unis et Royaume-Uni, ça grince…
Aux Etats-Unis, les tests sont accusés de réduire l'enseignement à l'enseignement des tests et finalement de faire baisser le niveau.
http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2009/01/Obama_Meuret.aspx

La querelle de l'évaluation pose évidemment la question de la recherche de l'efficacité du système éducatif. Pourquoi mesurer l'efficacité d'un service d'enseignement ? Comment le faire ? Qui décidera des suites données aux évaluations ?
Pour éclairer les enjeux de cette évolution, le Café a interrogé les meilleurs spécialistes et de grands acteurs :
http://www.cafepedagogique.net/lemensuel/lesysteme/Pages/100_Evaluation.aspx

Un article fort intéressant également, paru sur le même thème dans "Sciences humaines" n°208 d'octobre 2009 :
http://www.afs-socio.fr/FI113/63SH208-LPS-Evaluation.pdf

Bonne lecture !

Le conseil local FCPE

jeudi 24 septembre 2009

« Ouyapacours » : la FCPE met en ligne un outil de recensement des remplacements non assurés

- 23 septembre 2009 :

Selon un rapport de l’Inspection générale de l’Education nationale, chaque enfant perd une année de scolarité lorsque l’on fait la somme de toutes les heures de cours non assurées faute de remplacement des enseignants !
Chaque enfant doit pouvoir bénéficier de la continuité du service public d’éducation mais force est de constater la défaillance de l’Education nationale. Pour réclamer le remplacement sans délai des heures de cours manquantes, la FCPE lance son propre outil de recensement sur Internet : « Ouyapacours ».
Chaque parent d’élève pourra, sur le logiciel installé sur le site de la FCPE, signaler tout remplacement de cours non effectué. La FCPE demandera ensuite à l’autorité compétente le rétablissement de la situation de droit.
Il s’agit de démontrer que la suppression des postes d’enseignants remplaçants, à l’Ecole primaire ou dans le secondaire, nuit aux élèves et au principe de continuité du service public.
La FCPE demande au ministère de rendre public le nombre d’heures de cours qu’elle ne peut pas remplacer, de pallier les insuffisances constatées et de renoncer aux suppressions de postes d’enseignants.

mercredi 2 septembre 2009

PÉTITION ÉCOLE EN DANGER

Pour signer cette pétition : http://www.ecoleendanger.org/

"Tous concernés, Tous mobilisés
pour un service public d'éducation de qualité pour Tous.

Nous, parents d'élèves, salariés de l'éducation, étudiants ou individus soucieux d'un service public d'éducation de qualité pour tous, sommes conscients de la gravité des attaques portées contre l'école, de la maternelle à l'université, et contre ceux qui osent la défendre.

C'est pourquoi nous affirmons, par la présente, que nous soutenons les revendications portées par les collectifs Ecole en Danger mobilisés depuis de nombreux mois contre les réformes Darcos et Pécresse.

Nous demandons notamment :

* La création des postes de titulaires et de remplaçants nécessaires à un fonctionnement de qualité du service public d'éducation et par conséquent l'arrêt des suppressions de postes (actuellement compensées par l'utilisation massive des heures supplémentaires et le recours aux personnels précaires non formés)
* Une véritable formation initiale et continue des enseignants (cf IUFM) et la titularisation des personnels précaires après formation
* Le maintien d'une école maternelle gratuite et laïque, accessible à tous ceux qui le désirent dès deux ans (cf Jardins d'éveil)
* L'ouverture d'une concertation sur les nouveaux programmes
* La prise en charge des enfants en difficulté par des personnels qualifiés, spécialisés, et titulaires, avec des mesures pédagogiques adaptées et sur le temps scolaire (cf RASED)
* Une véritable protection des données personnelles des élèves recueillies dans le cadre de la scolarité et par là, l'abandon des fichiers centralisés permettant des interconnexions avec d'autres bases administratives (cf BASE ELEVES)
* Le maintien d'écoles en rapport de proximité avec les parents et de directeurs en lien avec la pédagogie et sans rapport hiérarchique avec les enseignants (cf EPEP)
* La garantie de la liberté pédagogique des enseignants, le respect des droits syndicaux et du droit de grève (cf SMA)
* La levée des diverses sanctions touchant les enseignants désobéisseurs ou les lycéens et étudiants mobilisés et, plus généralement, l'arrêt de la politique de surveillance et de répression contre tous ceux qui, portant ouvertement l'exigence d'une école de la réussite pour tous, refusent d'obéir à des demandes institutionnelles dégradant les conditions d'enseignement et d'apprentissage."

RENTREE: JEUDI 3 SEPTEMBRE 2009

Chers parents,

Après ces quelques semaines de vacances pour nos enfants, l'heure de la rentrée des classes a sonné... Nous espérons que chacun a bien pu profiter de ces mois d'été...

La rentrée aura lieu jeudi matin aux heures habituelles.

Nous vous rappelons que la réunion de rentrée avec les enseignants se tiendra vendredi 4 septembre 2009 à 18h00, dans la salle polyvalente pour l'ensemble des classes, et dans chaque classe ensuite.

Bonne rentrée à tous!

jeudi 20 août 2009

Sanction suspendue pour deux "désobéisseurs"

Erwan Redon et Christine Jousset, tous deux enseignants à Marseille, s’étaient vu retirer 32 jours de salaire sur trois mois pour service non effectué.

Deux enseignants du mouvement des «désobéisseurs» opposés aux réformes de l’Education nationale ont obtenu du tribunal de Marseille, saisi en référé, la suspension d’une mesure de retrait de salaire pour service non effectué. Erwan Redon et Christine Jousset, tous deux enseignants à l’école des Convalescents (1er arrondissement de Marseille) s’étaient vu retirer 32 jours de salaire sur trois mois pour service non effectué.

Les deux enseignants font partie du mouvement de «désobéissance» engagé cette année visant les réformes mises en place en primaire par l’ex-ministre de l’Education Xavier Darcos: les nouveaux programmes et les deux heures d’aide personnalisée par semaine. Pour les opposants à cette aide, elle alourdit pour les élèves en difficulté des journées qui sont déjà parmi les plus longues d’Europe.

Le tribunal a jugé qu'«en l’état de l’instruction, (…) les modalités des obligations de service que devait exécuter Erwan Redon n’ont pas été précisées». Cela «est de nature à faire un doute sérieux quant à la légalité de la décision attaquée», explique la décision du tribunal administratif qui reprend les mêmes arguments pour Christine Jousset et dont l’AFP a pu se procurer une copie.

En conséquence, le tribunal considère que l’exécution des décisions par lesquelles les deux enseignants se sont vus priver d’une partie de leur rémunération «est suspendue».

Dans un communiqué, Erwan Redon se félicite de la décision du tribunal: c’est «une bonne nouvelle pour tous les enseignants qui d’une manière ou d’une autre ont désobéi à leur hiérarchie, parfois avec leur bienveillance, en n’appliquant pas la directive de l’aide personnalisée, aberrante pour les enfants et destructrice pour les emplois d’enseignants spécialisés du réseau d’aide (Rased)».

(Source AFP)


dimanche 21 juin 2009

FETE DE L'ECOLE : NOUS COMPTONS SUR VOTRE AIDE !!

La fête de l'école aura lieu cette année vendredi 26 juin.
Ouverture des portes à partir de 18h00.

1. Les enfants commenceront ce moment festif dès l'après-midi avec les enseignants.
Un goûter leur sera proposé dans le courant de l'après-midi et les enseignants comptent sur nous pour apporter quelques pâtisseries
(comme d'habitude, évitons crèmes et autres denrées qui ne résisteraient pas à la chaleur et causeraient une rupture de la chaine du froid!)
Ce qui ne sera pas consommé pourra être vendu le soir, merci de votre participation!!

2. Un temps de jeux est prévu de 18 à 20h00 et nous avons besoin de vous pour tenir et animer les stands suivants (par tranche d'1 heure):
- tournoi de baby-foot
- twister
- vise le clown (lancer de balles)
- Tilt! (jeu d'adresse)
- espace "puissance 4" (jeux de société)
- jeu du miroir (parcours d'obstacles réalisé en marchant à l'envers)
- pêche aux canards (pour les plus petits ou les petits frères et soeurs)
Merci de vous inscrire!
Le panneau d'inscription est installé juste après la porte d'entrée de l'école sur le tableau d'affichage, n'hésitez pas à entrer et vous inscrire!
Nous avons également besoin de volontaires pour tenir la buvette et s'occuper du barbecue

3. Nous n'avons pas pu trouver de barbecue de collectivité et nous sommes à la recherche de barbecues afin de pouvoir faire griller les saucisses en temps record!!
Si vous pouvez nous prêter le vôtre, merci de nous en informer et le déposer à l'école le jeudi soir ou à partir de 17h vendredi.
Nous avons pour l'instant 3 petits barbecues mais 2 ou 3 supplémentaires seraient les bienvenus!!

Si vous êtes disponibles dès 17h, merci de venir donner un coup de main aux parents qui se sont déjà portés volontaires pour installer les stands, tables et chaises...
Plus on est de fous....

A vendredi!
Les enfants et nous comptons sur vous!

Les parents et enseignants, organisateurs de la fête de JJ1 élémentaire.


compteur pour blog

SOUTIEN AUX DESOBEISSEURS


RASSEMBLEMENT DEVANT L'INSPECTION ACADEMIQUE
9 rue des Normaliens fusillés à Dijon

MARDI 23 JUIN A 12H30

EN SOUTIEN A ERWAN REDON MENACE DE LICENCIEMENT
ET EN SOUTIEN A TOUS LES DESOBEISSEURS

Pour plus de précisions: http://www.soutienerwanredon.org/

mercredi 17 juin 2009

Compte-rendu de l'AG nationale "école en danger" le 13 juin à TOULOUSE

Le 13 juin 2009 s’est tenue à Toulouse la cinquième AG nationale de la coordination Ecole En Danger. Ecole en Danger regroupe des collectifs de salariés de l’éducation et de parents mobilisés, créés dans tous les départements, pour la plupart depuis la dernière rentrée des classes, pour favoriser la mobilisation de tous contre les réformes qui touchent l’école publique.


Ce 13 juin, 12 départements étaient représentés (dont les collectifs de Côte d'Or), et 23 avaient adressé la synthèse des actions réalisées depuis janvier, ainsi que des propositions d’actions. Etaient également présents des délégués d’autres collectifs (enseignants désobéisseurs, Collectif national de résistance à base élèves, Sauvons les RASED). Par ailleurs, un représentant des étudiants en lutte, et un délégué du mouvement de lutte interprofessionnel (Interpro) ont témoigné des actions qu’ils avaient réalisées.


La difficulté à agir et la fatigue ont constitué le premier des constats. Plusieurs raisons à cela :


- la multiplicité des attaques contre le service public de l’Education : Rased, Aide personnalisée, Evaluations CE1 et CM2, EPEP, semaine de 4 jours ou 4 jours et demi, IUFM, Base élèves, chaque mot correspond à une attaque, à laquelle il faut répondre


- la répression à l’encontre des enseignants


- l’intimidation des parents


Nous pensions engager une course de vitesse contre ces réformes et le gouvernement ; nous sommes dans une course de fond. Il nous est pourtant apparu très vite que notre attachement à l’école publique nous amenait à agir à deux niveaux : sur le refus des réformes, mais aussi sur la réflexion de fond, à partager avec les citoyens, au premier chef, les parents et les enseignants.


Le gouvernement n’a pas reculé sur les réformes.


Néanmoins, les parents et enseignants ont des motifs de satisfaction. Tout d’abord, celle d’avoir créé, à travers la France, des collectifs mixtes de parents et d’enseignants, alors que cohabitaient, jusqu’à présent, des syndicats d’enseignants et des fédérations de parents, qui n’agissaient pas de manière aussi imbriquée.


Seconde satisfaction, celle d’avoir impulsé 4 actions nationales depuis janvier et mobilisé les collectifs de plus de 50 départements actifs :


- le 10 mars, une journée nationale de mobilisations et de grèves pour la défense du service public d’éducation, avec de nombreuses réunions d’information ou nuits des écoles en fin de journée


- le 2 avril, la journée nationale de résistance de la maternelle à l’université et de refus de la précarité dans l’éducation, avec, pour Toulouse, une marche aux flambeaux à 5 cortèges (200 écoles, 5000 personnes)


- le 17 mai, la journée des pique-niques de défense du service public de l’éducation


- le 26 mai, la journée nationale Gilets Jaunes, et la participation de certains collectifs de Haute-Garonne à des actions inter-luttes


Une mobilisation aussi forte et aussi imaginative autour de l’école n’a pas eu lieu en France depuis 1995, et encore était-elle portée principalement par les fédérations de parents et les syndicats d’enseignants. Ce mouvement est donc inédit.


Ce 13 juin, la coordination Ecole en Danger a appelé aux actions suivantes :

- Avant la sortie des classes, un soutien absolu à Erwan Redon, enseignant des Bouches-du-Rhône menacé de licenciement, avec deux temps de mobilisation, le 23 juin dans les départements, et le 7 juillet à Marseille.

- Cet été, les parents des collectifs Ecole en Danger pourront se rendre visibles grâce aux gilets jaunes, et aux pare-brise des voitures, en affichant le logo caractéristique (le triangle de chantier, montrant des enfants qui dévalent une pente raide au bas de laquelle ils tombent) ; de plus, les parents continueront à informer sur les festivals et sur les manifestations comme le tour de France cycliste.

- Le premier jour de la rentrée scolaire, un café convivial attendra les parents qui amènent leurs enfants, les gilets jaunes seront de sortie, et ce sera l’occasion de proposer la signature d’une pétition (papier et en ligne) de refus des réformes mise en place par Ecole en danger.

- Enfin, Ecole en Danger soutient toute forme d’opposition au passage des évaluations CE1 et à la remontée des données.


Enfin, pour mémoire, voici l’accueil édifiant de Xavier Darcos aux collectifs de parents venus l’accueillir lors d’un passage à Bordeaux (9 mars 2009) : « Tiens ! Voilà encore ce peuple braillard, gavé de tout » Rappelons qu’il était Cap Sciences et qu’il intervenait dans le cadre de la signature d’une convention pour la promotion de l’égalité dans le système éducatif.

On croit entendre un noble, jaugeant le Tiers-Etat. Un homme sincèrement attaché à l’égalité des enfants devant l’accès au savoir ne peut pas afficher un tel mépris.

La prochaine rencontre de la Coordination Ecole en Danger aura lieu fin septembre à Strasbourg ou Bordeaux.

BASE ELEVES CONDAMNE PAR L'ONU

Réuni le 11 juin, le Comité des droits de l'enfant de l'ONU a vivement critiqué le fichier national Base élèves. Il demande des modifications qui altèreraient de façon déterminante le fichier.

"S'agissant de Base élèves 1er degré, le Comité apprécie le fait que l'Etat partie ait retiré les données sensibles incluses au départ. Mais, les objectifs de cette base de données et son utilité pour le système éducatif n’étant pas clairement définis, le Comité est préoccupé par l’utilisation de cette base de données à d’autres fins telles que la détection de la délinquance et des enfants migrants en situation irrégulière et par l’insuffisance de dispositions légales propres à prévenir son interconnexion avec les bases de données d’autres administrations". C'est une véritable condamnation qu'a prononcée le 11 juin le Comité des droits de l'enfant de l'ONU. La visite de Nadine Morano à Genève pour répondre aux questions du Comité n'a pu empêcher la publication de ce cinglant rapport.

Le comité exige deux mesures qui pourraient modifier profondément Base élèves. D'abord que les parents aient un droit de rectification et d'effacement du fichier. Ensuite il insiste sur la nécessité de sécuriser les accès au fichier.

Dès sa publication, cet avis a fait le tour des enseignants qui refusent Base élèves depuis des années. Le Collectif national de résistance à Base élèves (CRBE) s'est dit "réconforté dans son combat contre le fichage des enfants" à la lecture des observations finales du Comité des Droits de l’enfant de l’ONU. Certains de ses membres font l'objet de sanctions ou vont prochainement passer devant des commissions disciplinaires pour ne pas saisir le fichier. La décision de l'ONU affaiblit profondément ces procédures.

jeudi 11 juin 2009

CONSEIL D'ECOLE DU 3EME TRIMESTRE

Madame, Monsieur,

Le 3ème Conseil d’Ecole aura lieu le 23 juin prochain. Nous y évoquerons les thèmes que vous souhaitez voir abordés.
Nous sommes à votre disposition pour toute question, remarque ou suggestion.
N'hésitez pas à nous en faire part par email : parents.elementaire.jeanjaures1@googlemail.com

Vous pouvez également nous retourner le coupon-réponse (qui sera distribué en classe) par l’intermédiaire de votre enfant ou dans la boîte aux lettres de l’école avant le 22.06.

Les Représentants des Parents d’Elèves (en élémentaire)

dimanche 7 juin 2009

Organisation de la fête de l’école

La réunion du 18 mai a permis de dessiner les nouveaux contours de la fête de l’école qui se déroulera cette année un vendredi (26 juin 2009).
Parents et enseignants présents à la réunion ont retenu les propositions suivantes :
- les enfants (les plus grands notamment) participeront à l’installation des stands de jeux (voire leur création s’ils le souhaitent) et les animeront pour les autres enfants de l’école dans le cadre d’un après-midi banalisé avec les enseignants, suivi d’un goûter.
- à 16h50, les enfants rejoindront leurs parents ou iront à la garderie afin que les parents volontaires puissent installer de nouveaux stands, la buvette, etc…
- ouverture des portes à 18h00 aux enfants accompagnés de leurs parents pour environ 1 heure et demie de jeux (nous aurons besoin de volontaires pour tenir les stands comme chaque année!)
- exposition des travaux réalisés en art plastique par les élèves
- buvette et restauration légère sur place à prix très modérés (saucisses, merguez, avec possibilité viande halal) pour clore la soirée de manière conviviale avec tous les parents.

La prochaine réunion aura lieu jeudi 11 juin à 20h00, à l’école, nous comptons sur votre présence afin de finaliser l’organisation de cette fête de fin d’année! Toutes les bonnes volontés sont attendues…
Nous faisons appel à votre réseau en ce qui concerne le prêt d’une sono et d’un congélateur pour la fête.
Nous aurons également besoin de quelques volontaires pour installer la buvette l’après-midi.
Merci de bien vouloir retourner également ce coupon-réponse afin que nous puissions prévoir approximativement les quantités nécessaires lors du barbecue
+
Vos propositions / disponibilités pour la fête

mercredi 3 juin 2009

La France au rapport devant le Comité des droits de l’enfant de l’ONU

La Convention internationale des droits de l’enfant (CIDE) du 20 novembre 1989, ratifiée par la France en 1990, impose tous les quatre ans, d’exposer au Comité des droits de l’enfant des Nations unies de quelle manière elle met en œuvre la convention.

Le gouvernement français a déposé le 10 septembre 2008 (avec un an de retard) un rapport de 231 pages. Des associations – la LDH, DEI-France, le Collectif national de résistance à Base élèves (CNRBE) – ont produit des rapports alternatifs. Le rapport alternatif de DEI

Le 24 février 2009, le Comité a adressé à la France une demande d’information, à laquelle elle a répondu le 21 avril par un dossier complémentaire.

Le 26 mai 2009, le Comité des droits de l’enfant des Nations unies, présidé par Madame Yanghee Lee (République de Corée), a rencontré la délégation française conduite par Nadine Morano, secrétaire d’État à la Famille. Les ONG (DEI, ATD Quart Monde, France Terre d’asile, le CNRBE …) ont pu assister à cette séance publique mais elles n’avaient pas le droit de s’exprimer. Pendant les pauses, elles devaient s’approcher des membres du Comité pour qu’ils puissent interpeller la France sur certains points (ce qu’elles ont fait !).

La séance a débuté par une présentation de Mme Morano montrant que la France est un bon élève dans le respect des droits reconnus aux enfants. La ministre déclare qu’« en matière d’éthique, la France est exemplaire », et qu’elle respecte de façon intégrale 11 des 54 articles que comporte la CIDE et que leur mise en œuvre est incluse dans toutes les politiques publiques (notamment dans la politique de la famille).

I- Le Comité interroge la France

Après avoir fait remarquer le retard d’une année dans la remise du rapport, le Comité a exprimé le regret que le rapport de la France n’ait pas été préparé avec des ONG ou des associations, qu’il n’ait pas été présenté à la société civile, que les territoires d’outremer aient été oubliés (discriminations ou conditions différentes provoquent des situations différentes ?).

Le Comité regrette également que 11 des articles sur 54 seulement créent des droits pour les enfants et que la France ne tient peu compte de ses recommandations, les dernières ayant eu aucunes conséquences. Les justifications internes pour se dispenser de certains articles ne sont pas très recevables.

Quelle est la promotion officielle du rapport ? Sur un site ? Quelle diffusion ?

La présentation du rapport devant l’assemblée nationale est-il prévu ? Une délégation parlementaire aux droits de l’enfant ? Le comité demande à la France quelles mesures elle envisage de prendre pour permettre « que s’engage un grand débat national sur les droits de l’enfant ».

Le Comité regrette l’absence d’un organisme national de coordination des droits de l’enfant avec un plan national d’action. Regret aussi qu’il n’y ait pas de politique globale spécifique concernant l’enfant, celui-ci étant toujours traité dans le cadre de la politique familiale.

Selon les experts du Comité, la grande majorité des enfants en France sont totalement ignorants de leurs droits. Le fait que les adultes insistent sur le fait que les enfants ont des droits mais également des devoirs montre l’incompréhension de ce que sont les droits de l’enfant. D’où la nécessité de former les professionnels de l’enfance à la CIDE dans la lettre et dans l’esprit.

Le Comité regrette également que le mot « mineur » remplace dorénavant le mot « enfant » dans les textes.

L’Art. 12 « Associer les enfants aux décisions », En France, l’enfant doit demander d’être entendu, mais les enfants sont-ils bien informés de l’art. 12 de la Convention ?

La présidente du Comité regrette l’absence d’auto-analyse critique de la France, les préoccupations sont noyées dans les annexes. Au vu du rôle international de la France, il faut mettre la barre haute. Un beau texte sans mesures concrètes ne suffit pas, le dire et le faire ne coïncide guère.

Elle s’est déclarée « fascinée par les événements de l’actualité en France », Les experts souhaitent que la France continue dans la voie du plus grand respect possible envers la Convention.

Les rapporteurs du Comité ont invité la France à prendre en compte les conclusions et recommandations qui seront formulées le 12 juin, et il a demandé de veiller à ce que « l’important travail législatif » ne soit pas l’occasion d’un recul. Ils ont insisté sur la nécessité « d’une politique globale de l’enfance » et ils ont souligné une fois de plus le « problème crucial de l’immigration et des enfants non accompagnés et la politique des minorités en France ».

II- Les principaux sujets abordés

L’efficacité de la justice (la France est 23e en Europe). La justice des mineurs et les projets de lois : les mineurs de 16 et 17 ans, même récidivistes, ne doivent pas être jugés comme des majeurs. L’excuse de la minorité disparaît en cas de récidive. Des mesures rétributives, restauratives seraient des sanctions qui resocialiserait davantage les enfants.

Privation des libertés : comportements attentatoires à la dignité lors des gardes à vues, suicides en prison ; 37 centres fermés. Quelles sont l’effet de ces centres , qui s’en occupe, des éducateurs ? Quels sont les liens avec leur famille ?

La place des enfants dans la mise en œuvre de la politique migratoire et les situations qu’ils endurent, notamment dans les centres de rétention administrative. Le Comité souhaiterait le retour « du jour franc » pour les demandeurs d’asile. L’expertise de l’âge ?

Quelle sera la (nouvelle) mission des policiers dans les établissements scolaires : seront-ils là pour ficher ?

La pauvreté : 1 million d’enfants vivent en dessous du seuil de pauvreté (avec les critère de la France, avec ceux de l’U.E ce serait nettement plus). Le comité demande ce que fait le gouvernement face à ce problème : « il n’y a pas de budget, il n’y a pas de plan. » avec la crise des craintes que cette situation s’amplifie.

La santé des adolescents préoccupe le comité. En France l’enfant est « objet » de soin et non « sujet ». Pour quelles raisons le nombre de suicides est-il si élevé ? Le comité pense qu’une valorisation de l’estime de soi serait plus efficace que la médication ou la répression. Le développement de l’enfant, quelles informations vers les parents ?

L’attitude de la police face aux jeunes.

Les enfants soldats : la France devrait interdire les ventes d’armes susceptibles d’être, de par leur taille réduite, utilisées par des enfants dans des conflits armés.

La violence à l’école : violences entre enfants, à l’égard des enfants, la violence des enfants. Quelles préventions ?

L’abandon scolaire : quelles études ? quelles recherches ? L’abandon scolaire concerne tous les enfants, Quelle 2e chance. Il manque des données sur les non diplômés, le chômage des jeunes. Quelle est la promotion de l’estime de soi dans les écoles ?

Les châtiments corporels : campagne de l’Europe, quand une loi en France ? Quelle information, éducation pour promouvoir d’autres formes de sanction ? La campagne européenne va plus loin que la fessée, c’est une violence émotionnelle.

Le dispositif « Base élèves » ne parait pas clair au Comité qui note le doute exprimé par des associations concernant la protection des données, ainsi que l’absence d’informations des parents sur cette collecte.
Une commissaire précisera que la recherche a besoin de données, « pas de données personnelles mais ventilées au niveau de la recherche pour aider à la connaissance ».

La législation française sur l’adoption n’est pas conforme à la Convention de La Haye. l’adoption est une exception et non un programme de coopération, les « ambassadeurs » de l’adoption représente une troisième voie qui prête à confusion. Le projet que certains placements judiciaires puissent être adoptables représente un danger, celui de devenir un « approvisionnement » d’enfants adoptables.

III- Quelques réponses de la délégation française

L’intérêt supérieur de l’enfant est au centre des préoccupations de la France et l’avis consultatif de la Défenseure des Enfants est toujours pris en compte.

La CIDE est dans les programmes de l’école primaire et dans ceux du secondaire. (réactions sur le banc des ONG !)

Il y a aussi des journées commémoratives : esclavage, misère, droits de l’enfant … et le 20e anniversaire le 20 novembre sera une « journée de sensibilisation »

Concernant les centres de rétention administrative, la France ne sépare pas les enfants des parents. Dans ces centres, chaque mineur a droit à une assistance (un « administrateur ad hoc ») chargé de l’assister et de le représenter ; désigné par le parquet, il est issu d’une association agréée. (réactions sur le banc des ONG)

Le gouvernement travaille à la réforme de l’ordonnance de 1945, en vue de créer un code de justice pour les mineurs. Il consulte, sur la base du rapport de la commission Varinard, notamment les organisations syndicales.

Le but est entre autres de déterminer un âge plancher pour la responsabilité pénale, qui pourrait être de 13 ans. La France affirme la primauté de l’éducatif sur le répressif.

Pour les châtiments corporels, il n’y a pas lieu de modifier l’arsenal législatif, il y en a assez pour répondre à la maltraitance, aux carences éducatives. Accompagnement de la parentalité.

Les policiers dans les établissements ont un rôle de prévention dans un climat de confiance (réactions).
Aucune interpellation n’est faite à la sortie ni à proximité des établissements scolaires pour éviter de heurter les sensibilités. Il est néanmoins nécessaire de pouvoir faire des recherches d’enfants, parfois victimes du comportement de leurs parents – par exemple à l’occasion d’une immigration déstabilisante.

Base élèves : le ministère a tenu compte des polémiques qui se sont développées, et, après « échanges et consultation » il en a retiré de nombreuses données. Le fichier « tel qu’il existe maintenant ne pose plus aucune difficulté », et ce dispositif est important pour le respect de « l’obligation scolaire ».

La délégation française a détaillé de nombreuses mesures dans le domaine scolaire (la lutte contre l’échec, l’illettrisme et l’absentéisme, la promotion de la santé, la prévention, les dispositifs relais pour faciliter les retours après les exclusions jugées trop fréquentes, les réseaux ambition et réussite qui concernent 5% des élèves …). Le fichier CIVIS mis en place pour le suivi des violences. Une académie expérimente un fichier d’enquêtes de victimisation, portant sur le sentiment d’insécurité ressenti par les élèves, les équipes enseignantes.

Catherine Chabrun
Responsable des publications de l'ICEM-pédagogie Freinet
Chargée de mission aux Relations extérieures

dimanche 17 mai 2009

PIQUE-NIQUE du 17 mai dans les médias

Pour visionner les deux reportages de France3 sur la journée d'aujourd'hui, cliquez sur le lien!
Le premier est passé au JT de France 3 ce soir, en ouverture.

Bientôt d'autres infos sur le blog Ecole en danger - 17 mai.


mardi 12 mai 2009

préparer la fête de l'école...

Cette année, la fête de l'école aura lieu vendredi 26 juin en fin d'après-midi.

Nous vous invitons à venir nombreux lundi 18 mai à 20h00, à l'école pour définir les modalités de cette fête avec les enseignants, organiser les éventuels stands, pique-nique, buvette...

Toutes les bonnes volontés sont les bienvenues!! Les enfants comptent sur vous!!


"...un enseignement à deux vitesses..."

La vidéo du titre inédit de Grand Corps Malade “Education Nationale”.
Ce titre est disponible sur toutes les plateformes de téléchargement légal.

“…un enseignement à deux vitesses…”
Le plus connu des slameurs français fait part de sa vision de l’éducation nationale à la française et du paradoxe des ZEP (Zones d’Éducation Prioritaires), des écoles de banlieue délaissées et des jeunes face à la fatalité.

pour écouter et visionner, c'est ici

dimanche 3 mai 2009

DIMANCHE 17 MAI : pique-nique au bord de l'eau pour remettre l'école à flot !

Un blog est ouvert et alimenté par tous les collectifs.
Vous y trouverez toutes les infos nécessaires pour la journée du 17 mai...

http://ecoleendanger.17mai.over-blog.com/

L'appel est lancé de la maternelle à l'université...

De plus amples renseignements sur les modalités et lieux de rendez-vous en Côte d'Or et à Dijon après le 7 mai (réunion à 20h pour organiser l'évènement au siège de la FSU - 45 rue Parmentier - chacun peut bien sûr y participer!)...

Nous comptons sur vous!


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mercredi 22 avril 2009

COORDINATION NATIONALE ECOLE EN DANGER

La coordination nationale Ecole en Danger (regroupement de collectifs de salariés de l’éducation et parents mobilisés contre les réformes Darcos et Pécresse et pour un service public d’éducation de qualité pour tous), réunie à Chenôve (21) le 18 avril pour sa 4° assemblée générale nationale appelle à :

Ø participer activement à la manifestation du 1er mai ;

Ø organiser le dimanche 17 mai, dans tous les départements de France, un pique-nique de défense du service public d’éducation autour des points d’eau : « Avec leurs réformes, Darcos et Pécresse veulent couler l’école publique. Remettons-la à flot » ;

Ø organiser le mardi 26 mai une journée nationale « gilets jaunes » ;

Ø soutenir les actions nationales décidées par la Coordination Nationale des Universités ;

Ø déposer des plaintes contre Base élèves ;

Ø favoriser la diffusion d’autocollants, badges « Ecole en Danger ».

La coordination nationale Ecole en Danger s’est dotée d’une équipe nationale (avec notamment des porte-parole) chargée d’assurer la lisibilité de la coordination nationale Ecole en Danger et la visibilité des actions des collectifs et envoie un porte-parole à la 9° CNU pour envisager la co-organisation d’une action nationale centralisée sur Paris.

La prochaine assemblée générale nationale Ecole en Danger aura lieu le samedi 13 juin à Toulouse.


On peut évaluer l'importance de la mobilisation liée aux AG nationales des
collectifs parents-enseignants, par quelques indicateurs :

- le logo officiel "Ecole en Danger" a été repris dans la quasi totalité des départements mobilisés;
- le site officiel de la Coordination nationale Ecole en Danger www.agnationale.org gère les flux d'une centaine de sites ou blogs et reçoit une cinquantaine de visites d'administrateurs de blogs par jour ;
- la liste de discussion nationale agnationaledescollectifs@yahoogroups.com regroupe des représentants d'une cinquantaine de départements;
- la messagerie officielle de la coordination agnationale@yahoo.fr a traité plus de deux mille mails depuis sa création mi-janvier...
- une recherche "Ecole en danger" sur Google renvoie à plus de 40 000 pages Web mentionnat la coordination;
- sur l'ensemble des 4 AG nationales, la coordination a fédéré une cinquantaine de départements mobilisés: 35 départements ont envoyé des représentants et 14 départements ont envoyé des compte-rendus de leur mobilisation;
- la journée nationale de mobilisation du 10 mars lancée par la Coordination nationale Ecole en Danger a été suivie dans de nombreux départements (y compris, dans certaines villes, par le supérieur qui s'est rallié à Ecole en Danger malgré l'appel syndical au 11 mars);
- la journée nationale de mobilisation du 2 avril lancée par la Coordination nationale Ecole en Danger a été suivie dans une quarantaine de départements...

dimanche 19 avril 2009

Interview Canal+ / Xavier DARCOS

Si vous ne l'avez pas encore vue, regardez l'émission de CANAL + avec une interview du Ministre X.Darcos sur la mobilisation sur: http://player.canalplus.fr/#/231791 (de 10:00 à 21:10), ses réactions sur la mobilisation universitaire, la ronde des obstinés, le mouvement des "désobéisseurs", une action du SEPT 68 (Sauvons l'Ecole Pour Tous) à l'inspection académique du Haut-Rhin, la formation des maîtres...
Pour le Ministre, il s'agirait "d'un noyau très politisé, très violent, très brutal" (??? : quand même assez loin du reportage diffusé...) et de balayer d'un sourire tous les mouvements de protestation...
A ce jour aucun dialogue n'est encore réellement engagé...

Big Brother Awards : l’appel des directeurs reçoit un prix Voltaire de la vigilance citoyenne !

Posté par retraitbaseeleves le 5 avril 2009

Source: Big Brother Awards

Chaque année, Privacy International et ses partenaires décernent, dans une quinzaine de pays, des “prix Orwell” aux institutions, sociétés ou personnes s’étant distinguées par leur mépris du droit fondamental à la vie privée ou par leur promotion de la surveillance et du contrôle des individus.

Les prix Voltaire, décernés à cette occasion, récompensent au contraire des personnes, des collectifs ou des projets qui, en luttant et manifestant contre la surveillance arbitraire des individus, se sont engagées de façon exemplaire pour informer le public sur les dérives du traitement automatisé et de l’arme technologique.

Le palmarès 2009 récompense notamment l’appel des directeurs et directrices contre Base élèves pour leur vigilance citoyenne, avec ce commentaire : “En six mois, plus de 180 enseignants et directeurs d’école primaires ou maternelles ont signé un appel à la désobéissance pour s’opposer au fichage précoce des enfants”.

Après une première vague de résistance en 2006 en Ile-et-Vilaine, les opposants au fichier Base-élèves se sont constitués en collectif national en novembre 2008. L’un des directeurs “refuznik”, Jean-Yves Le Gall en Isère, a clairement été menacé d’être destitué de son poste de direction s’il n’obtempérait pas. D’autres convocations sont attendues d’ici la fin de l’année scolaire.

Depuis le lancement du CNRBE, les directeurs “refuzniks” ont décidé de lancer un Appel à la résistance. En mars 2009 plus de 180 directrices ou directeurs du premier degrè ont rejoint cet appel. Ils refusent toujours de renseigner ce fichier, ne se rendent pas aux convocations pour des séances de “formation”, refusent leur “clé OTP” (le sésame électronique censé assurer un accès sécurisé, que les personnels doivent s’engager à conserver à tout moment), et encouragent leurs collègues à faire de même.

En revanche, Xavier Darcos, nominé en ces termes :

* Xavier Darcos, ministre de l’Education nationale: Pour s’obstiner à vouloir ficher tous les enfants en âge de scolarité à travers Base Elèves et BNIE, refusé tout débat national, incité à la destitution des directeurs réfractaires et encouragé à réprimer tout acte de désobéissance dans l’éducation.

a dû s’incliner face à encore plus forte que lui :

* Michèle Alliot-Marie, ministre de l’Intérieur: Pour son goût immodéré des fichiers de police (+ 70% en 3 ans, dont Ardoise, Edvige, Cristina ou encore Gesterex), mais aussi pour sa “novlangue” avec sa promotion de la vidéosurveillance, ses invitations à la délation et son talent à fabriquer un “ennemi intérieur”.

La Coordination nationale ECOLE EN DANGER toujours mobilisée contre les réformes / REPORTAGE SUR FRANCE 3 en lien

La Coordination nationale a tenu son assemblée générale ce samedi 18 avril 2009, à Chenôve. Parents d’élèves et salariés de l’éducation venus d'un peu partout se sont donné rendez-vous en Côte d’Or. Objectif : faire le point sur les actions qu’ils mènent depuis plusieurs mois contre les réformes Darcos et Pécresse.

Depuis le 2e semestre 2008, des collectifs se sont créés partout en France pour refuser les réformes portées par le ministre de l’Education nationale Xavier Darcos. De nombreuses actions ont été organisées : banderoles « Ecole en Danger », distributions de tracts, pétitions, nuit des écoles, suspension de l’aide personnalisée, boycott des évaluations, grève des enseignants, manifestations des parents et enseignants, blocage des écoles …

Depuis, trois assemblées générales nationales se sont tenues à Villeurbanne, Paris et Montpellier. Elles ont servi à établir une plate-forme de revendications mises en ligne sur le site http://www.agnationale.org


Cette 4e AG nationale a été organisée par les six collectifs de Côte d'Or (Chatillon, Chenôve, Dijon, Est Dijon, Longvic, Quetigny). Elle vise à coordonner les actions futures, afin d’intensifier la lutte et obtenir l’abandon complet des réformes Darcos et Pécresse.

Sur France 3, le reportage d’Annick Alexandre et Daniel Waxin avec :

  • François Riotte, le président de la FCPE Côte-d'Or
  • Michel Haberstrau, du collectif Ecole en danger – Dijon
  • Isabelle Campanella, du collectif Ecole en danger – Rhône
  • Manuel Guillen, du collectif Ecole en danger – Hérault
  • Jean Esmonin, maire de Chenôve
Les prochaines actions ont été identifiées. Une équipe nationale chargée de coordonner l'action des collectifs va être constituée. Le 17 mai, une journée «Sauvons l'école de la noyade» sera organisée et le 26, une journée de visibilité se fera dans les écoles primaires et maternelles. Parents, enseignants et élèves sont invités à venir avec un gilet jaune, l'un des symboles d' «Ecole en danger».

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jeudi 9 avril 2009

LA RONDE DES OBSTINES - DIJON 16H/19H PLACE DE LA LIBERATION

Place de la Libération. Tous les jours de 16 à 19 heures

Première ronde : mardi 7 avril 16 h
La ronde infinie des obstinés est née d’un appel lancé place de l’Hôtel de Ville à Paris par une soixante de personnes qui ont tourné pendant une heure pour protester contre les réformes mises en place dans l’Education nationale. Elle s’est mise en marche de façon continue le 23 mars à midi et depuis cette ronde tourne obstinément, jour et nuit place de grève à Paris. D’autres marches se sont mises en place en province.
A Dijon, le Comité de mobilisation de l’Université de Bourgogne appelle tous ceux qui, à un titre ou à un autre, estiment que l’idée même d’Education Nationale, de la maternelle à l’Unviersité, est mise à mal aujourd’hui par le gouvernement, à manifester de façon pacifique et silencieuse, tous les jours place de la Libération de 16 à 19h.


RONDE INFINIE DES OBSTINES – Site de Dijon

Cette action inédite et lancinante donnera la mesure de notre détermination et de notre capacité de résistance.
Nous appelons tous les citoyens solidaires, les associations, les collectifs, tous les acteurs du monde de l’éducation et de la recherche, de la maternelle à l’université, à venir se joindre à la ronde infinie des obstinés.
Silencieuse, inoffensive, pacifique mais déterminée, cette ronde doit susciter le dialogue avec les passants, la prise de conscience des enjeux en matière d’éducation et de recherche.
Contact : rondeinfiniedijon@gmail.com Infos : http://mobilisation-dijon.over-blog.com/
Ronde mode d’emploi :
Inscriptions individuelles ou collectives possibles afin d’assurer une permanence de la ronde ICI.
http://doodle.com/participation.html?pollId=8zz53ufxcy2zrtxq

Il est souhaitable de procéder à des inscriptions collectives
Pour les inscriptions, vous pouvez mettre un pseudo (pour ceux qui ne veulent pas inscrire leur nom), mais bien préciser votre département ou UFR, votre établissement, ainsi que votre situation d'enseignant, Biatoss ou étudiant, élève ou parent.
L'objectif n'est pas d'être 300 chaque jour. Il s'agit d’assurer une présence quotidienne, de continuer à tourner seul ou à 10, 20 ou 40 marcheurs.
Prévoir des pancartes qui nous ressemblent. Eventuellement écrire des phrases, chaque marcheur portant un seul mot sur un A4. (Les mots défilent pour constituer différentes phrases).
Avoir ses papiers d’identité sur soi.
Deux films différents en ligne:
http://www.youtube.com/watch?v=bZWjOqcBnIk
Et: http://www.dailymotion.com/user/DynamiteCanal/video/x8ot7d_ultimatum-posee-par-la-ronde-infini_news
D’autres précisions mode d’emploi sur le site : http://rondeinfinie.canalblog.com/

Le gouvernement veut développer des "jardins d'éveil" payants pour les petits

Article paru dans Le Monde du 08/04/09

Les premiers jardins d'éveil devraient voir le jour à l'automne 2009 : installées dans des écoles ou des locaux municipaux, ces structures accueilleront les enfants âgés de 2 à 3 ans. La secrétaire d'Etat à la famille, Nadine Morano, a annoncé, mardi 7 avril, que le financement de 8 000 places d'ici à 2012 était inscrit dans la convention d'objectifs et de gestion de la Caisse nationale des allocations familiales (CNAF).

Lancée à l'été 2008 par la députée (UMP) Michèle Tabarot, l'idée de créer des jardins d'accueil pour les 2-3 ans a été reprise, à l'automne, par un rapport du Sénat. "Ces enfants sont à la fois un peu grands pour fréquenter la crèche et un peu petits pour une école plus encline à les placer en situation d'apprentissage", estimaient les sénateurs (UMP) Monique Papon et Pierre Martin.

Dans son rapport sur la petite enfance, Mme Tabarot proposait que ces jardins soient ouverts de 7 heures à 19 heures afin de s'adapter aux horaires décalés de certains parents. Le taux d'encadrement devrait se situer entre celui de la crèche et celui de l'école maternelle. La participation financière des parents, elle, variera en fonction de leurs revenus, comme pour les crèches.

Pour le SNUipp-FSU, le principal syndicat des enseignants du primaire, ces jardins d'éveil sont un "subterfuge" destiné à remettre en cause le principe de gratuité de l'école et "économiser des postes" dans l'éducation nationale. "Il s'agit de substituer à l'école maternelle, lieu d'éducation et d'apprentissage, une garderie beaucoup plus coûteuse pour les familles", affirme le syndicat.

Développée à partir des années 1970, la préscolarisation des enfants de moins de 3 ans a rapidement progressé : elle concernait 10 % des "2 ans" en 1960, 18 % en 1970, 36 % en 1980. Les chiffres se sont ensuite stabilisés pendant une décennie avant d'amorcer une décrue dans les années 2000 : en 2007, seuls 20 % des enfants de 2 ans étaient préscolarisés en maternelle.

Menée au nom de l'égalité des chances, la préscolarisation des 2 ans était censée offrir un environnement stimulant aux enfants issus d'un milieu "social défavorisé", selon les mots de la loi d'orientation de 1989. Vingt ans plus tard, elle se révèle scolairement "neutre" : les performances des enfants qui ont fréquenté la maternelle à un âge précoce sont semblables à celles des autres enfants.

OFFRIR UNE LIBERTÉ DE CHOIX

Pour Nadine Morano, les jardins d'éveil qui ouvriront à l'automne ne concurrencent en rien la préscolarisation. "Nous ne sommes pas à l'école, et ce n'est pas une rentrée scolaire, a-t-elle déclaré, mardi, sur LCI. Nous sommes dans un développement des modes de garde. Les maires pourront, s'ils le souhaitent, l'adosser ou l'inclure dans des locaux qui peuvent être aussi leurs groupes scolaires, mais ce n'est pas l'école maternelle."

Avec les jardins d'éveil, le gouvernement veut pallier la faiblesse de l'offre de garde pour les moins de 3 ans : la France compte à peine un million de places pour 2,4 millions d'enfants. Pénurie de crèches, manque d'assistantes maternelles, recul de la préscolarisation à 2 ans... "Le besoin d'accueil non satisfait est évalué entre 300 000 et 400 000 places", estimait en 2008 le rapport Tabarot.

Mme Morano a promis l'ouverture de 200 000 nouvelles places d'ici à 2012. L'enjeu de ce développement de l'offre d'accueil est d'apporter une véritable liberté de choix aux femmes qui souhaitent travailler : aujourd'hui, la pénurie est telle que beaucoup de mères sont contraintes de prendre un congé parental contre leur gré. Selon le rapport Tabarot, un tiers des femmes qui ont interrompu leur activité ont pris leur décision parce qu'elles n'avaient trouvé aucune solution de garde.

Anne Chemin

samedi 4 avril 2009

Les CEMEA vous invitent...

Les CEMEA Bourgogne vous invitent les mardi 7 et 14 avril prochain à 20 h 00 pour 2 soirées entièrement consacrées à la Résistance :


1- mieux comprendre le concept de Résistance

2- Résistance et mondialisation : Quid aujourd'hui de la dignité du peuple et de nos libertés de choix au quotidien ?

avec Jean-Claude FRITZ, enseignant-chercheur au CREDESPO (Centre de Recherche et d'Etude en Droit et Science Politique) et professeur en Science Politique à Dijon.

Vos témoignages seront les bienvenus.
Echanges et débat à partir d'extraits de frère des frères et The take

Ouvert à toutes et à tous !

VENEZ NOMBREUX
A très bientôt.

samedi 28 mars 2009

"ILS NE DESARMENT PAS..."





















le parcours de l'éducation fait la une du 19/20!!

pour ceux qui l'ont manqué, c'est là:

http://jt.france3.fr/regions/popup.php?id=b21a_1920&video_number=


RESTONS MOBILISES !!!

+ article du Bien public ici

et sur youtube.com:



Vous pouvez visionner d'autres vidéos sur le parcours de l'éducation sur : href="http://www.youtube.com/watch?v=pl4H7GCt5lk">
Il faut taper "collectifs21" dans la fenêtre rechercher.