lundi 20 septembre 2010

Elections représentants des parents d'élèves

Chaque année, les parents d'élève élisent leurs représentants au conseil d'école.

Si vous souhaitez rejoindre les parents présents sur la liste FCPE, vous investir au sein de l'école, c'est encore possible.
Il suffit de nous envoyer un mél à fcpe.jj1@gmail.com et nous prendrons rapidement contact avec vous.

N'hésitez plus!

La rentrée 2010 expliquée aux parents.

NB: tous les développements sont à retrouver dans l'article à l'adresse : http://4tous.net/ecoledemain/spip.php?article506

"Parents, votre enfant, ou l’un de vos enfants a peut-être effectué sa toute première rentrée cette année en maternelle. Peut-être que l’un, l’autre, ou plusieurs d’entre eux poursuivent leur parcours à l’école, au collège, au lycée.

Or, vous avez beaucoup entendu parler ces derniers temps de modernisation, de recherche d’efficacité dans l’éducation nationale, de volonté d’aide aux enfants en difficulté, de lutte contre l’échec scolaire.
Quand on est extérieur à la structure, il est difficile de mesurer à quel point la réalité sur le terrain est éloignée de ces déclarations. La "réforme" majeure imposée à l’école ces dernières années a été la suppression de plus de 50.000 postes d’enseignants. Conformément aux lettres d’application reçues en juin, les recteurs d’Académie doivent en cette rentrée 2010 trouver encore d’autres "gisements" de postes à supprimer, ce qui n’est pas sans conséquences plus ou moins directes sur la qualité de l’accueil de votre enfant.

Menace sur la maternelle.
Seuil d’ouverture amené à 32 élèves par classe ! Imaginez un peu la violence imposée aux enseignants et aux enfants, la difficulté d’offrir à chaque enfant l’écoute et l’espace de parole qu’il mérite.
Suppression de l’accueil des deux ans, remise en cause de l’accueil des trois ans.
La maternelle à 3 ans, ça y est, ce n’est plus un droit. (Comment, à la rentrée 2007, par un léger changement du règlement intérieur, il devenait impossible d’inscrire en petite section dans le Puy de Dôme les enfants n’ayant pas 3 ans révolus avant septembre.)
Ecole maternelle et jardins d’éveil.
Création de jardins d’éveil de gestion municipale ou privée, payants, et sans garantie de qualification des personnels.

Moins de temps scolaire, des journées plus longues, des programmes appauvris.
2 heures par semaine en moins, ça fait 566h supprimées entre le CP et le CM2, soit une demi-année d’école ! Par contre, avec le "soutien", ça impose aux enfants en difficulté des journées de 6h30 ou 7h !
Les programmes 2008, supposés plus simples, se sont considérablement appauvris dans les matières d’éveil : sciences, histoire-géo, arts plastiques etc... Par contre, les objectifs en grammaire, orthographe, calcul, conjugaison ont été alourdis, au point de soulever l’indignation inédite des deux ministres de l’EN précédents :
Les nouveaux programmes de l’école primaire, analysés par deux anciens ministres de l’EN.

Menace sur les petites structures, notamment en milieu rural.
Exemple révélateur d’une fermeture qui s’est faite à la rentrée 2010 en Auvergne, sans concertation, sans étude d’impact, sans respect du vote démocratique.

Suppression de l’aide spécialisée.

Les postes d’enseignants spécialisés et de psychologues scolaires du RASED sont progressivement supprimés. Les enfants en difficulté d’adaptation et/ou d’apprentissage ne recevront donc plus aucune aide spécialisée, ni leurs parents, ni leurs enseignants.
Aider les enfants en difficulté : mieux sans RASED ?
A ide personnalisée : Organiser la désorganisation de l’école.

Suppression des remplaçants.
Les remplacements de courte durée ne seront plus assurés.
Au collège et au lycée, on place face aux élèves plus d’un tiers de vacataires embauchés en CDD, sans statut et sans formation, on multiplie les heures supplémentaires... Les intervenants en langue restants dans le primaire seront remerciés. Les maîtres bricoleront comme ils peuvent.

Suppression de la formation des enseignants.
La formation professionnelle des maîtres est supprimée : les nouveaux enseignants, recrutés au niveau master (Bac + 5) sont directement affectés à plein temps dans les classes.
Formation de maîtres : citoyens, on nous ment ! Communiqué des enseignants, accompagné d’une déclaration des inspecteurs.
Hamsterisation : 1,6 million d’élèves cobayes de la réforme de la formation des enseignants dès septembre 2010.
Témoignage d’un jeune prof d’histoire-géo, placé en cette rentrée devant les élèves, sans aucune formation.
7 165 enseignants dans le primaire et 8 300 professeurs dans le secondaire concernés.
En parallèle, il est prévu que le nombre des conseillers pédagogiques soit réduit, que les temps de formation continue proposés soient également limités. (*)

Nouvelles évaluations nationales.
Les évaluations nationales précédentes avaient lieu en début d’année en CE2 et en 6ème, elles permettaient un diagnostic et une aide effective.
Les nouvelles évaluations nationales se situent en cours d’année de CE1 et de CM2. Elles ont pour but d’évaluer les résultats des écoles, et de façon binaire, inadaptée, sans aucune rigueur, imposant à tous un stress inutile et contre-productif.

Vous en trouverez les analyses détaillées dans les dossiers correspondants : CE1 et CM2.
Le commentaire d’un inspecteur sur ces nouvelles évaluations.

Base élèves.

Inscription des élèves, sur une durée de 30 ans, dans des fichiers informatiques accessibles à d’autres administrations.
Base élèves : toujours pas résignés...
Normalement et par décision du conseil d’Etat, l’Education Nationale a le devoir de vous informer de l’utilisation des données concernant votre enfant dans ce fichier, et de votre droit à vous y opposer.
Pour l’actualité sur ce sujet, consulter le site du CNRBE."

dimanche 12 septembre 2010

Assemblée Générale du Conseil local FCPE Jean Jaurès 1

Chers parents, 

Nos enfants ont repris le chemin de l'école, maternelle ou élémentaire, et nous souhaitons à chacun une belle année scolaire... 

Nous vous proposons de nous retrouver

Mardi 14 septembre 2010 à 17h30, 
salle polyvalente de l’école élémentaire 

pour l'Assemblée Générale du Conseil local FCPE Jean Jaurès 1

Cette réunion, ouverte aux parents adhérents ou non, sera l’occasion de présenter le bilan des actions conduites l’année écoulée pour les écoles maternelle et élémentaire Jean Jaurès 1. Nous échangerons ensemble et ferons un point sur les préoccupations des parents quant aux évolutions actuelles de l’Ecole Primaire.  Les listes des représentants de parents aux conseils d’école élémentaire et maternelle, conduites par notre conseil local FCPE (Fédération des Conseils de Parents d’élèves des Ecoles Publiques) seront constituées à cette occasion. Si vous souhaitez mieux connaître notre rôle et/ou si vous souhaitez participer activement à la vie de l’école, n’hésitez pas à nous rejoindre.




compteur pour blog

lundi 14 juin 2010

Revue de presse sur les rythmes scolaires

Les rythmes scolaires sous la houlette d'un comité de pilotage
Semaine de quatre ou cinq jours, cours le matin et sport l'après-midi, raccourcissement des vacances d'été : autant de sujets controversés au menu de ce comité
http://www.lemonde.fr/societe/article/2010/06/07/les-rythmes-scolaires-en-debat-sous-la-houlette-d-un-comite-de-pilotage_1368641_3224.html
 

L'allégement des rythmes scolaires se heurte à des intérêts divergents
Le ministre de l'Education nationale, Luc Chatel, installe aujourd'hui une conférence qui se penchera pendant près d'un an et « sans tabou » sur l'organisation de la journée, de la semaine et de l'année scolaires.
http://www.lesechos.fr/info/france/020583598281-l-allegement-des-rythmes-scolaires-se-heurte-a-des-interets-divergents.htm

L'Allemagne se dirige vers un allongement de la journée de cours
http://www.lesechos.fr/info/inter/020583598065.htm

Questions de rythmes. Une conférence pour améliorer le calendrier scolaire s’ouvre aujourd’hui.
http://www.liberation.fr/societe/0101639922-questions-de-rythmes
 

Semaine de quatre jours à l’école : dix-neuf ans pour reconnaître un échec
http://droitdesuite.blog.lemonde.fr/2010/06/07/semaine-de-quatre-jours-a-lecole-dix-neuf-ans-dinefficacite

Ecole: la France songe à la journée partagée, l'Allemagne en revient.
Confrontée au mauvais niveau de ses élèves et à la persistance des inégalités, l'Allemagne a entrepris de réformer son système scolaire.
http://www.liberation.fr/societe/0101640050-ecole-la-france-songe-a-la-journee-partagee-l-allemagne-en-revient

«Notre vie scolaire s’esquisse en 1939» 
Interview vacances. Georges Fotinos, spécialiste des rythmes à l’école
http://www.liberation.fr/societe/0101640139-notre-vie-scolaire-s-esquisse-en-1939

Marie-Josèphe Challamel « Il est temps de remettre au centre l’intérêt de l’enfant »
À l’occasion de l’installation, hier, du comité de pilotage de la conférence nationale sur les rythmes scolaires, Marie-Josèphe Challamel, pédiatre et spécialiste du sommeil de l’enfant, décrypte les principaux enjeux de cette question.
http://www.humanite.fr/2010-06-08_Societe_Marie-Josephe-Challamel-Il-est-temps-de-remettre-au-centre-l

et aussi:
 
« Des réformes faites au détriment des enfants »
Jean-Jacques Hazan, président de la FCPE.
http://www.humanite.fr/2010-06-10_Societe_-Des-reformes-faites-au-detriment-des-enfants

Les couacs annoncés de la rentrée scolaire
Dans un contexte de restrictions budgétaires tous azimuts, la rentrée 2010 s’annonce plombée par une série de réformes qui vont encore aggraver la situation de l’école publique.
http://www.humanite.fr/Les-couacs-annonces-de-la-rentree-scolaire


Les écoles rurales dans le viseur de Luc Chatel
Pour réduire le nombre de postes d'enseignants, le ministère de l'Education souhaite multiplier les fermetures de classes dans les écoles à faible effectif.
http://www.liberation.fr/societe/0101640254-les-ecoles-rurales-dans-le-viseur-de-luc-chatel

Requête devant le conseil d’Etat sur la formation des enseignants
http://www.elunet.org/spip.php?article14619
 
A lire dans Le Monde Diplomatique – Juin 2010
*
New York remet en cause le tout-sécuritaire à l’école
Par Chase Madar
En avril, en France, les états généraux de la sécurité à l’école ont mis l’accent sur les portiques détecteurs d’armes et la présence policière dans les établissements. Un simple regard sur l’expérience new-yorkaise aurait pourtant douché cet enthousiasme sécuritaire.
http://www.monde-diplomatique.fr/2010/06/

Washington à la conquête du "9-3"
Qui connaît le mieux les banlieues françaises ? Sans doute l'ambassade des Etats-Unis, qui y tisse un solide réseau, à la recherche des futures élites. L'inauguration d'une fresque murale géante à Villiers-le-Bel. Un déplacement à La Courneuve pour rencontrer des jeunes.

http://www.lemonde.fr/societe/article/2010/06/05/washington-a-la-conquete-du-9-3_1368266_3224.html

Les crèches priées de pousser les murs
Le gouvernement a adopté le décret qui ouvre l'accueil en «surnombre» dans les crèches, passant outre la mobilisation des professionnels réunis sous la bannière «pas de bébés à la consigne».
http://www.liberation.fr/vous/0101640251-les-creches-priees-de-pousser-les-murs

Le décret relatif aux établissements et services d’accueil des enfants de moins de six ans a été publié au Jo du 8 juin 2010
http://www.elunet.org/spip.php?article14622

mardi 18 mai 2010

Une conférence-débat organisée par la FCPE, CGT, CNT, FSUdans le cadre de 
" la mobilisation pour une autre formation des maîtres" 
se déroulera le jeudi 20 mai 2010 de 18 heures à 20 heures 30 environ  
A la FCPE – 10 rue Camille Flammarion – Dijon
Nous vous invitons à nous rejoindre pour débattre sur la nouvelle réforme qui pénalisera les élèves et les enseignants

Système éducatif français : une répartition des moyens trop uniforme ?

Publié mercredi 12 mai, le rapport de la Cour des comptes qui s’intéresse à la réussite des élèves dans le système éducatif français est le résultat d’une enquête menée dans les établissements scolaires de six académies, ainsi que dans trois pays étrangers (Espagne, Royaume-Uni et Suisse).

Dans son rapport, la Cour constate d’abord une forte inégalité des chances entre les élèves avec, par exemple, 78,4% des élèves provenant de catégories sociales favorisées obtenant un baccalauréat général, contre seulement 18% des élèves d’origines sociales défavorisées. La Cour souligne ainsi l’incapacité de l’éducation nationale à atteindre les objectifs que lui assigne la loi (100 % d’élèves diplômés ou qualifiés à la sortie de l’enseignement secondaire, 80 % au niveau du baccalauréat et 50 % de diplômés de l’enseignement supérieur). Dans son analyse, la Cour s’inquiète également d’une répartition des moyens trop uniforme, le ministère ne répartissant pas systématiquement les moyens en fonction des objectifs affichés. En parallèle, la Cour s’interroge sur un système scolaire qui ne prend pas assez directement en compte les besoins des élèves (année scolaire courte, journées longues, élèves peu suivis dans la durée, existence officieuse de classes de niveau dans le second degré, orientation par l’échec, jeunes enseignants affectés sur des postes de remplacement ou sur des postes d’éducation prioritaires dans le secondaire).

Face à ces nombreux défis, la Cour suggère de favoriser notamment une logique de gestion par la demande scolaire, fondée de façon prioritaire sur la prise en compte des besoins très différents des élèves, cette nouvelle approche passant en particulier par le renforcement de l’école primaire.

dimanche 9 mai 2010

Article du bien Public 7/05 sur la conférence "jeux et conflits dans la cour de récré"

ÉCOLE. Une récente conférence-débat au sein de l'établissement Jean-Jaurès 1 de Dijon a permis d'aborder les problématiques des cours de récréation

La cour de récré : entre jeux, conflits et inquiétudes

Une récente conférence-débat à Dijon a permis d'aborder la thématique de la cour de récréation. Jean-François, l'orateur principal, ancien instituteur et intervenant en IUFM sur la psychologie des ados, a répondu à nos questions.
Jean François. A 68 ans, le principal intervenant de la conférence travaille depuis de nombreuses années avec des enfants.
Mesure. Selon J.-François, ce qui soutient l'Éducation nationale, ce sont « les antinomies », « les ambiguïtés » et « les paradoxes ».
50. C'est le nombre de personnes qui étaient présentes à cette conférence-débat mardi soir à l'école Jean-Jaurès 1 de Dijon.
Q uel rôle a la cour de récréation ?
« La cour de récréation est un lieu d'apprentissage social où le jeu tient une place prépondérante. Pour certains, la cour est une jungle ; pour d'autres, c'est un paradis. La récréation est un moment indispensable qui permet aux enfants de se ressourcer, et ils en ont besoin. Les activités des enfants sont des jeux qui visent à se repérer par rapport aux autres, à éclater de rire, à avoir un peu peur parfois, etc. Le plus souvent, les jeux sont constructifs et fédérateurs. Alors que l'on peut avoir l'impression que la cour forme une foule désordonnée, c'est en fait tout le contraire : elle répond à des codes et à des règles. »
A quels jeux jouent principalement les enfants dans la cour ?
« Il y a les jeux symboliques, comme le jeu de la maîtresse ou celui de la marchande, qui laissent libre cours à l'imaginaire. Il existe aussi les jeux de défis, pour soi, ou avec les autres. Il y a les jeux d'adresse et d'équilibre (la marelle, les billes, la corde à sauter, l'élastique, les osselets, les jeux de cartes…). Il y a aussi tous les jeux qui sont inventés par les enfants. »
A partir de quel moment passe-t-on des jeux aux conflits ?
« Des conflits, il peut en exister à tous propos. Ils peuvent naître à partir de désaccords, de moqueries, voire d'injures ou d'autres agressivités. Ces conflits peuvent simplement se traduire par des oppositions, des pleurs, des grincements de dents. Et on arrive parfois à des bagarres. Neuf fois sur dix, les conflits se résolvent entre enfants. »
Remarque-t-on des évolutions de la violence en fonction de l'âge ?
« Dès deux ou trois ans, il y a les mordeurs et ceux qui crachent sur les autres. Plus les enfants grandissent, plus ils apprennent à se contrôler. Après, certaines bagarres sont plus spectaculaires au collège ou au lycée. »
Selon vous, la cour de récréation représente-t-elle des risques ?
« Non, il n'y a pas beaucoup de risques par rapport à la quantité de jeux qu'il existe dans les cours de récréation en France. Même les jeux dangereux (jeu de la canette, jeu du foulard, le harcèlement de quelques-uns contre un, etc.) sont assez rares. »
Que dites-vous aux parents qui pourraient s'inquiéter des activités de leur enfant à la récré ?
« Il faut être attentif et vigilant aux jeux des enfants. Il ne faut ni grossir ou s'affoler, ni ignorer ce qu'il peut se passer. Il est nécessaire de trouver le bon curseur entre le laisser-aller et l'autorité. »
Vers qui peuvent se tourner les parents ?
« Vers l'enseignant, les personnels d'éducation ou encore le directeur d'école. Dans tous les cas, une concertation est nécessaire. L'éducation est une aventure. Il faut faire en sorte qu'elle soit collective. »

La Fédération des conseils de parents d'élèves du département (FCPE 21) et les Centres d'entraînement aux méthodes d'éducation active Bourgogne (Ceméa) se sont associés pour proposer cette conférence-débat ouverte à tous les parents, enseignants et personnels périscolaires.
Jean-François, le principal intervenant, a lui-même été instituteur, puis professeur de lettres honoraires en banlieue parisienne, intervenant en IUFM sur la psychologie des adolescents. Il fait partie du groupe de pilotage du département politiques et pratiques éducatives des Ceméa. Il a publié A moi ! Pour une écoute des adolescents (1984), T'aimes mieux ta mère ou ton prof ? (1990), Profs, parents, démission impossible (2001) et Eux et nous : questions d'ados, paroles d'adultes (2007).
« Communiquer »
« Tout est dans la communication. Quand il y a des soucis à l'école, il faut créer davantage de dialogue pour éviter les quiproquos et les incompréhensions. La communication doit se faire entre les enseignants et les enfants, mais aussi entre les parents et les enfants. »
MICHEL
46 ans parent d'élève à Dijon
« Le problème inconscient des enfants dans la cour de récréation est d'exister, de trouver sa place au milieu des autres, parfois contre les autres. »
Après les propos de l'instituteur Jean-François, le public de la salle de l'école Jean-Jaurès 1, soit une cinquantaine de personnes (enseignants, parents d'élèves, étudiantes en Instituts Universitaires de Formation des Maîtres), n'a pas manqué mardi soir de réagir sur ces questions de problématiques de comportements des enfants dans la cour de récréation.
Une infirmière qui exerce dans un collège de Côte-d'Or a notamment exprimé son inquiétude face à « des jeux de cour de récréation qui peuvent blesser et qui vont parfois jusqu'à nécessiter l'intervention des urgences ! ».
« Que faire quand ça dérape ? »
Dans le même état d'esprit inquiet, une enseignante en école primaire dans le département se demandait par exemple s'il faut « supprimer de récréation » un enfant qui a fait une grosse bêtise. « Qu'est-ce qu'on fait lorsque ça dérape ? », interrogeait une autre.
« Si la récréation est essentielle pour les enfants, dans certains cas, il peut être bon de séparer ou d'écarter un ou deux élèves, a répondu Jean-François. Tout dépend du poids du dérapage en question. »
D'autres questions ont été posées. En guise de réponses, Jean-François est toujours resté mesuré, estimant qu'il ne faut jamais trop être catégorique, que ce soit du côté « du laisser-aller » ou « de l'autorité ». « Il faut néanmoins faire attention aux changements, aux ruptures, aux comportements qui ne sont plus les mêmes (un enfant qui mange ou parle moins, etc.). Il est aussi bon que les parents parlent avec les enseignants et autres personnels encadrants pour éviter que les uns et les autres se renvoient les responsabilités, car l'on sait qu'il y a des relations plus ou moins concurrentielles entre les parents et les personnels éducatifs. »
v.lindeneher

« Instaurer un dialogue »
« Je pense qu'il est nécessaire et possible d'instaurer dès le début de l'année un dialogue entre les instituteurs et les parents d'élèves, même si ce n'est pas forcément très simple. Il ne faut pas attendre qu'il y ait un problème au sein de l'école pour le faire. »
PASCALINE 27 ans enseignante à Dijon
« Faire remonter l'info »
« J'aimerais que les enseignants fassent davantage remonter les informations aux parents d'élèves car on ne sait pas toujours ce qu'il se passe à l'école. Je pense aussi qu'il faudrait que les maîtres d'écoles soient davantage formés à la gestion des conflits, car ce n'est pas forcément évident. »
Nathalie 38 ans parent d'élève à Dijon

Revue de Presse du réseau "Ecole en Danger"

Rythmes scolaires : début des travaux

Appel en faveur d'un code de l'enfance

Les autistes cherchent leur école
L'intégration sociale des enfants autistes passe par la scolarisation. Mais le parcours est complexe, et dépend des moyens financiers des parents.

L’Institut Montaigne veut reconstruire l’école primaire
Dans un rapport sans complaisance rendu mercredi, "la petite école" se retrouve sous le feu des critiques.

Violences scolaires : Sarkozy veut être «intraitable»
Une dizaine d’internats en 2011 pour les élèves «les plus durs»

Absentéisme scolaire : comment les allocations familiales seront suspendues
École : les raisons des ruptures - Mathias Millet et Daniel Thin
Absentéisme scolaire : Martin Hirsch et les amnésies gouvernementales

Carte scolaire :
"La moitié des établissements déstabilisés sont des collèges moyens, de ville moyenne", selon le SNPDEN-Unsa
L'assouplissement de la carte scolaire bénéficie au privé
Les chefs d'établissement font un bilan critique de la réforme de la carte scolaire

«L'assouplissement de la carte scolaire accentue la ghettoïsation» - INTERVIEW: Trois ans après la réforme, quelles en sont les conséquences ? Une enquête menée auprès de 2700 établissements permet d'y voir plus clair. Le point avec Philippe Tournier, du syndicat des personnels de l'Education nationale.
Le bilan de l’ouverture de la carte scolaire
L'enquête menée par le principal syndicat de chefs d'établissements conclut à une "radicalisation des profils" avec les bons établissements d'un côté et ceux jugés "à fuir" par les parents.

Les chefs d'établissements des zones sensibles pourront recruter eux-mêmes leurs enseignants

Est-il bon de permettre aux proviseurs de choisir leurs enseignants ?

Création d'un fichier pour recenser les élèves quittant la scolarité à 16 ans

dimanche 2 mai 2010

CONFERENCE-DEBAT / JEUX ET CONFLITS DANS LA COUR DE RECREATION

La FCPE Dijon et les CEMEA Bourgogne organisent un débat ouvert à tous (parents, enseignants, animateurs,...) autour du thème suivant: 

JEUX ET CONFLITS DANS LA COUR DE RÉCRÉATION
_ Quels comportements des enfants entre eux ?
_ Quelles interventions des adultes ?

Mardi 4 mai 2010, à 20h00
Ecole élémentaire Jean Jaurès 1, salle polyvalente
(entrée rue Jules Ferry, Dijon)

Jean FRANÇOIS a lui-même été instituteur puis professeur de lettres honoraires en banlieue parisienne, intervenant en IUFM sur la psychosociologie des adolescents. Il fait partie du groupe de pilotage du département Politiques et Pratiques Educatives des CEMEA. Il a publié A moi ! pour une écoute des adolescents, en 1984, T’aimes mieux ta mère ou ton prof ? en 1990, Profs, Parents, démission impossible, en 2001 et enfin, Eux et nous : questions d’ados, paroles d’adultes, en 2007. Lors de ses interventions, Jean FRANCOIS appuie son propos sur des références précises et l'éclaire avec humour de nombreux exemples pris sur le terrain. Il apprécie que son intervention soit suivie d'un large débat avec le public. Nous clôturerons cet échange de manière conviviale autour d'un verre. Vous êtes les bienvenus à cette soirée (entrée libre).
Nous espérons vous rencontrer nombreux le 4 mai ...

dimanche 18 avril 2010

évaluations des CM2 - à suivre

Pour information , question écrite déposée par Jean Glavany, député, au ministre de l’éducation nationale :
(14.04.2010)

"Monsieur Jean Glavany attire l’attention de Monsieur le Ministre de l’Education Nationale sur la réforme de l’enseignement primaire et plus particulièrement sur les évaluations des CM2.

Ces évaluations sont annoncées comme des piliers de la réforme : fournir des indicateurs d’évaluation, lutter contre l’échec scolaire et mettre en place de nouveaux programmes.
Or il  s’avère que les services du ministère ont dû procéder à une correction statistique pour assurer la comparabilité des deux évaluations 2009 et 2010. Dans un  courrier adressé aux enseignants, il est précisé qu’il est impossible d’établir des comparaisons entre les résultats  dans leur école et ceux constatés au plan national. Les épreuves de 2010 auraient été plus difficiles. Les résultats qui figurent sur le plan national ont donc fait l’objet de corrections destinées à remettre les élèves sur la même échelle.
Ces corrections, qui ne semblent pas de simples petits ajustements, portent à s’interroger quant à la validité des résultats et donc de l’ensemble du processus.
Il souhaiterait donc savoir dans quelles mesures ces évaluations restent fiables, à quoi elles servent et demande une clarification des objectifs poursuivis."

Luc Ferry : " La violence et l'illettrisme ont-ils reculé ? J'en doute ! "

ENTRETIEN dans le Monde du 14 avril

Philosophe, Luc Ferry a été ministre de l'éducation de mai 2002 à mars 2004. Trop peu pour entreprendre les réformes qu'il souhaitait, assez pour critiquer celles en cours.

A part Luc Chatel, vous n'épargnez aucun de vos successeurs. Ne craignez-vous pas qu'on vous retourne le compliment ?
Non. MM. de Robien et Fillon ont fait tout ce qu'ils ont pu, mais, comme moi, ils ont été remerciés avant d'achever le travail. Quand on arrive au ministère en mai, la rentrée est déjà bouclée depuis le mois de décembre qui précède. Donc, pendant un an et demi, on ne peut rien changer d'important.
J'avais trois projets : les dédoublements de cours préparatoires pour lutter contre l'illettrisme ; les classes en alternance et la revalorisation de la voie professionnelle ; l'autonomie des universités. Les deux premiers ont été mis en place et supprimés juste après mon départ. Quant à l'autonomie des universités, Chirac m'a demandé d'enterrer le projet. 

Vos successeurs ne sont pas restés plus longtemps. M. Fillon a laissé une loi, M. de Robien le socle commun et M. Darcos a assoupli la carte scolaire, lancé les stages de remise à niveau et l'accompagnement éducatif...
Dans les deux premiers cas, il s'agissait de conséquences directes du grand débat national que j'avais lancé sur l'école en 2003. Mais ne confondez pas les mots et les choses. Le problème n'est pas de faire bouger un texte de loi ni d'ajouter une notion abstraite, mais de changer la réalité.
La violence et l'illettrisme ont-ils reculé ? J'en doute. Quant à cette histoire de suppression de la carte scolaire, c'est une pure blague ! Non seulement on ne l'a pas supprimée, mais le vague assouplissement auquel on s'est livré n'a fait que renforcer les communautarismes. Un rapport de l'inspection générale est sorti sur le sujet, il est dévastateur. Pour le reste, toujours des formules ronflantes qui ne changent rien à l'échec scolaire. 

Vous critiquez le non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite, mais n'aviez-vous pas vous-même amorcé cette politique ?
Sur le principe, je suis d'accord pour participer à la rigueur, mais le fait est que ça ne rapporte pas grand-chose par rapport aux problèmes que ça pose. Avec les actuelles suppressions de postes, on économise 500 millions d'euros par an. Cela plombe le ministre, empêche les réformes audacieuses et les économies sont annulées dans la seconde par d'autres décisions, comme la suppression de la pub à la télévision publique ou la TVA pour les restaurateurs, qui font perdre environ huit à dix fois plus que ce qu'on a économisé à l'éducation ! Ça vaut la peine ? 

En 2004, vous aviez ouvert 30 % de postes de moins qu'en 2003 aux concours de recrutement d'enseignants de collèges et de lycées...
Je n'ai supprimé aucun poste de prof. J'ai simplement rééquilibré les choses entre le primaire et le secondaire. La polémique portait sur la suppression de 5 600 postes de surveillants et, surtout, de 26 000 emplois-jeunes. C'était absurde, car insignifiant en termes d'économie et désastreux politiquement. Dès le mois de juillet, j'étais carbonisé par ces deux mesures. Je l'ai dit, mais je n'avais aucun poids politique pour résister à Matignon. 

Vous aviez abandonné l'idée de réformer la formation des enseignants. Que pensez-vous de la réforme en cours de la formation des maîtres ?
Elle est calamiteuse. Luc Chatel le sait. Xavier Darcos lui a laissé une grenade dégoupillée. Supprimer les stagiaires est une idée de gestionnaire au petit pied. Cela fait gagner 15 000 postes, mais sur une seule année, ce qui ne règle rien au fond. C'est le type même d'une mesure cynique. 

Pourquoi Xavier Darcos l'a-t-il entreprise, alors ?
Car la pression de Bercy était énorme, et que, ayant dû reculer sur la réforme du lycée, il n'avait plus d'autre moyen d'obéir à la demande. Supprimer des heures à l'école primaire était aussi une vraie faute, et Luc Chatel a raison de rétablir les classes du mercredi. Si on doit en supprimer, c'est au lycée, où les élèves ont beaucoup trop d'heures de cours.
En fait, le but de la suppression des heures au primaire - qui explique toute la pseudo-réforme du primaire - était de garder les vingt-sept heures hebdomadaires des professeurs tout en passant les élèves à vingt-quatre heures. On pouvait alors prétendre qu'avec ce différentiel de trois heures, on allait faire du soutien scolaire, idée populaire. La vérité est tout autre. On sait que le soutien ne sert pas à grand-chose, que ce n'est pas en tapant trois heures de plus sur la tête des élèves en grande difficulté qu'on va les rattraper. Le vrai but, derrière cette politique de soutien, était juste de supprimer les 8 000 postes de Rased - Réseaux d'aides spécialisées aux élèves en difficulté - .
Comme vous voyez, la prétendue réforme du primaire n'avait rien de grandiose. 

Les programmes de primaire, que vous aviez cosignés avec Jack Lang, avaient été bien accueillis. N'êtes-vous pas un peu dur avec ceux de M. Darcos ?
Ils sont vraiment très mauvais. Dire que l'on va faire des programmes courts sous prétexte de recentrer sur les fondamentaux relève de la démagogie. La vérité, c'est que, plus un programme est court, plus il est lourd.
Par exemple, si vous mettez au programme " La Révolution française ", vous pouvez y passer votre vie. Pour vraiment aider les maîtres, il faut préciser, indiquer les points à traiter et justifier les choix. C'est d'autant plus utile que les manuels ne sont pas toujours bons. Les programmes actuels n'aident plus. En plus, ils contiennent des items du type " Le sens de la construction européenne ", qui frisent le délire quand on pense à l'âge des enfants et aux vrais fondamentaux. 

Vous n'aviez pas endigué le déclin de la filière littéraire. L'actuelle réforme du lycée va-t-elle dans le bon sens ?
L'un de mes anciens directeurs, Jean-Paul de Gaudemard, avait préparé une très bonne réforme du lycée, avec un tronc commun et une diversification des parcours. Comme toujours, on a reculé et retiré le texte. Elle était destinée à sauver la filière littéraire. En même temps, elle rationalisait les options et permettait, en renonçant au redoublement, d'économiser au moins 40 000 postes sans nuire en rien à la pédagogie. Chatel fait tout son possible pour redresser la barre. 

Les Instituts de formation des maîtres (IUFM) vont disparaître, vous devez être satisfait ?
C'est vrai, je préférais les écoles normales d'instituteurs aux IUFM. Mais on ne peut pas supprimer les IUFM et mettre les jeunes professeurs devant des élèves sans la moindre formation. C'est encore une réforme inspirée par le seul souci budgétaire. Supprimer les IUFM, oui. Supprimer toute formation des maîtres, non ! 

Vous aviez aussi dû ajourner votre réforme de l'université. Quel regard portez-vous sur celle mise en place aujourd'hui ?
J'ai toujours regretté que Chirac ait reculé sur ce point. Ce fut en outre une erreur politique : quand on ajourne par peur un bon projet, on désespère ses soutiens sans rallier ses adversaires. Valérie Pécresse - ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche - fait du très bon travail, avec, il faut le dire, le soutien actif et constant du président Sarkozy. 

Que pensez-vous des mesures de discrimination positive à l'entrée des grandes écoles ?
J'y suis totalement opposé. J'étais un étudiant boursier, et si on m'avait dit que je serais protégé par des quotas pour passer l'agreg, j'aurais démissionné ! En revanche, je suis pour le tutorat, tel que pratiqué à l'Essec - Ecole supérieure des sciences économiques et commerciales - ; pour qu'on aide ceux qui ont besoin d'être remis à niveau, pas pour baisser le niveau afin que tout le monde passe. 

Etes-vous pour la suppression des allocations familiales aux parents d'enfants décrocheurs ?
J'ai toujours été contre. C'est ajouter la misère à la misère. Ce qu'il faut, c'est créer des filières d'excellence dans la voie professionnelle, pour qu'elle ne soit plus choisie par défaut. Puis, il faut instaurer des classes en alternance collège-lycée professionnel, voire collège-entreprise.
J'en avais créé pour 30 000 élèves, mais elles furent supprimées après mon départ. L'élève découvre des métiers, il s'y intéresse et on sauve des enfants comme cela. Ce n'est pas de l'apprentissage, car on les maintient dans l'enseignement général, en conservant l'essentiel du programme du collège, aménagé pour dégager deux ou trois après-midi par semaine. Ce qui leur permet, le cas échéant, d'aller jusqu'au bac. 

Vous avez écrit " Combattre l'illettrisme " (Odile Jacob, 2009). Luc Chatel vient de relancer la lutte contre ce fléau. Quelles en sont les causes et les solutions ?
Ni la méthode globale ni la télévision. La vérité, c'est que, depuis les années 1970, la rénovation pédagogique a tout misé sur la spontanéité et la créativité. On a oublié qu'il y a deux domaines - la civilité et la langue maternelle -, où on apprend par héritage.
On n'invente pas les formules de politesse à la fin d'une lettre ni les règles d'accord du participe. Je ne propose pas un retour aux blouses grises et aux plumes Sergent Major, mais un dédoublement des cours préparatoires (CP) dans les classes difficiles. Quand le maître a douze élèves, il peut faire le diagnostic et la remédiation en même temps ; agir avant que la difficulté ne s'enkyste. J'avais mis 75 000 enfants dans des cours dédoublés. Mais ça a aussi été supprimé. 

Seriez-vous tenté de revenir Rue de Grenelle ?
Non, je veux me consacrer entièrement à ma vraie vocation, l'écriture. Mais, si je revenais dans ce ministère, ce serait à deux conditions. D'abord, de pouvoir réformer avec un autre objectif que les suppressions de postes. Ensuite, être assuré de rester au moins quatre ans. On a été cinq ministres en sept ans ! La durée de vie du ministre de l'éducation, actuellement, c'est juste le temps qu'il faut pour ne rien faire. De là le sentiment que le " mammouth " est irréformable. A ce compte, rassurez-vous, il n'y a aucun risque de me revoir.

Propos recueillis par Marc Dupuis

mercredi 14 avril 2010

Finlande : le bon élève des systèmes éducatifs occidentaux peut-il être un modèle ?

Sénat - Communiqué du 9 avril 2010

La commission de la culture et de l'éducation publie son rapport d'information
sur la politique éducative en Finlande

Le mercredi 7 avril 2010, la commission de la culture, de l'éducation et de la communication, du Sénat, présidée par M. Jacques Legendre (UMP, Nord), a adopté un rapport d'information sur la politique éducative en Finlande, suite à la mission dans ce pays d'une délégation conduite par Mme Colette Mélot (UMP, Seine-et-Marne) et composée en outre de M. Pierre Martin (UMP, Somme), Mme Françoise Cartron (Soc., Gironde), M. Claude Domeizel (Soc., Alpes-de-Haute-Provence) et Mme Lucienne Malovry (UMP, Val d'Oise).
Pourquoi la Finlande ? Parce qu'elle est le meilleur élève des pays de l'OCDE d'après les enquêtes PISA et fait figure de modèle. L'exemple finlandais est en effet séduisant, puisque ce pays semble avoir trouvé réponse à des questions aussi difficiles que la recherche de l'équité et de l'efficience du système, la conciliation de cette équité avec une forte autonomie des acteurs, ou encore la forte réduction de l'échec scolaire.
Si tout modèle présente ses limites et n'est pas facilement transposable, pour autant, l'observation des réussites étrangères peut toujours être utilement une source de réflexion, voire d'inspiration, pour les pays partenaires.
Pour Colette Mélot : « l'exemple finlandais nous invite à la réflexion et il peut être un support utile pour des réflexions fructueuses dans notre pays, par exemple - mais non exclusivement - sur les sujets suivants : le rythme scolaire, la formation des enseignants, le degré d'autonomie du chef d'établissement, le travail en équipe des enseignants ou le caractère plus ou moins modulaire du lycée... ».
Ce rapport vient d'être rendu public sur le site Internet du Sénat, à l'adresse suivante : http://www.senat.fr/noticerap/2009/r09-399-notice.html



compteur pour blog

ETATS GENERAUX SUR LA SECURITE A L'ECOLE - 7 et 8 avril 2010

La FCPE a participé aux Etats généraux de la sécurité à l'Ecole et a participé aux ateliers organisés pour y défendre ses propositions.
Lors des Etats généraux de la sécurité à l’Ecole, tous les participants ont unanimement insisté sur la nécessité d’une formation accrue des personnels, jusqu’au ministre de l'Intérieur qui l'a lui aussi évoquée. Ne pouvant faire l'impasse, le ministre de l'Education nationale a annoncé en conclusion des travaux qu’une nouvelle politique de formation serait mise en œuvre dès la rentrée 2010 pour que les enseignants soient tous formés à la gestion de classe et de conflit et à la prévention de la violence.   
La FCPE ne peut que saluer cette reconnaissance d’un besoin impératif mais déplore que le ministre n’aille pas plus loin dans la remise à plat de la réforme de la formation des enseignants qui est en train de se mettre en place.
La formation à la gestion de conflit n’est pas le seul axe de formation sur lequel les Etats généraux ont insisté. Il a été constamment question de développer le travail de groupe des élèves et de créer les conditions de l’émergence d’une véritable vie de classe et d’établissement.  
Pour la FCPE, lutter efficacement contre la violence scolaire, c'est former les enseignants à la psychologie de l’enfant et de l’adolescent, à la conduite de classe, au travail collaboratif et interdisciplinaire. C’est les amener à repenser le rapport enseignant-élève, pour valoriser les élèves avec d'autres pratiques d'évaluation, développer une confiance partagée et privilégier la sanction éducative plutôt que l’exclusion. 
Mais la nouvelle formation qui est prévue, au lieu de la renforcer, divise par trois au moins la durée de la formation pédagogique des enseignants et la reporte à des dispositifs invraisemblables pendant la première année d’enseignement, à un moment où ils sont déjà devant des élèves. Et la circulaire de cadrage publiée en décembre dernier n'oblige en rien à mettre en place des formations à la gestion de conflit.Il faut la retirer ! Le concours ne l'intègre pas non plus comme un pré requis pour les candidats. Il est encore temps de le repenser !

mercredi 31 mars 2010

100 000 signatures pour l'Ecole Publique : Merci, et on continue !

"Madame, Monsieur,

Grâce à votre engagement, l'Appel pour l'Ecole publique vient de franchir le cap des 100 000 signatures. C’est en soi un véritable événement. Toutes les organisations(*) qui soutiennent cette initiative, vous remercient pour votre engagement.

Cette campagne qui a démarré il y a moins de trois mois, se poursuit jusqu’au 19 juin. Avec votre appui, nous pouvons, d'ici là, atteindre et dépasser les 150 000 signatures.
Si chacun d'entre nous obtient quelques signatures supplémentaires, c'est chose faite !

C’est pourquoi nous vous invitons :
-         à envoyer ou renvoyer le lien de la pétition à tous vos proches, vos amis ou vos collègues : http://www.appelpourlecolepublique.fr/.
-         à inviter une personne à signer en utilisant ce lien : http://www.appelpourlecolepublique.fr/transf.php
-         à  télécharger la pétition pour l’imprimer et la faire signer autour de vous.

Enfin, des initiatives militantes de signatures « papier » vont avoir lieu : avec en point d’orgue, du 1er au 15 mai,  les 15 jours pour « faire le printemps de l’Ecole Publique ». Durant cette période, dans les départements, des campagnes de signatures « publiques », vont se tenir lors des manifestations du 1er mai, puis sur les marchés et les places publiques.
Si vous souhaitez y participer, nous vous invitons à prendre contact avec l’organisation signataire de votre choix (*).

Très cordialement,

Pour l’ensemble des organisations nationales signataires :
(*) DDEN, FCPE, SE-UNSA, UNL, UNEF, UNSA-EDUCATION, FERC CGT, SNETAA EIL, FGR-FP, CGT EDUC ACTION, SUD EDUCATION, FAEN, ADLPF (ASSOCIATION DES LIBRES PENSEURS DE FRANCE), A ET I, SNPDEN, SNIES, UNSA, SNPTES, SUP'RECHERCHE, CNAFAL, ANATEEP, UFAL, SIEN, UNSA LABOS EDUCATION, SNCL
L'APPEL DES APPELS, SNASEN, ADFE, SNMSU, SNPSYEN, GDID, SUDEL, UNSA TECHNICOLOR, FNER, RNCE (RESEAU NATIONAL DES COMMUNAUTES EDUCATIVES), CDPEPP (DEFENSE DE L’ECOLE PUBLIQUE DE PROXIMITE), UDAS (UNION DES ALTERNATIVES SYNDICALES), CONVERGENCE REPUBLICAINE, SGL (SYNDICAT GENERAL DES LYCEENS), UNSA MAIF, FLE (FRONT DE LUTTE POUR L'EDUCATION)

Laurent Escure"

Jusqu'au 19 juin, je fais campagne pour l'Ecole Publique: http://www.appelpourlecolepublique.fr/

samedi 20 mars 2010

"Appel national pour l'Ecole Publique"

Déjà plus de 80.000 signataires...
Cette campagne qui a démarré il y a un peu plus d’un mois, se poursuit jusqu’au 19 juin.
Avec votre appui, nous pouvons, d'ici là, atteindre les 100 000 et viser les 150 000 signatures.
Si chacun d'entre nous, obtient deux signatures supplémentaires, c'est chose faite!  
Pour confirmer ce bon départ, nous vous invitons à envoyer le lien de la pétition à tous vos proches, vos amis ou vos collègues : http://www.appelpourlecolepublique.fr/ .

Vous pouvez aussi inviter une personne à signer en utilisant ce lien : http://www.appelpourlecolepublique.fr/transf.php
Par ailleurs, vous pouvez sur le site, télécharger la pétition pour l’imprimer et la faire signer autour de vous.

samedi 13 mars 2010

Etudiants et retraités pour remplacer les profs absents

"La FCPE a été entendue sur les remplacements. L’ampleur du problème a enfin été reconnue par le ministre, de même que l’absolue nécessité d’y remédier comme elle le revendique depuis des années. Nous voulons maintenant que les choses changent très concrètement dans les écoles et les établissements, avec des solutions pérennes. Notre exigence : des enseignants réellement formés pour faire classe." (source: communiqué FCPE)


Étudiants et retraités pour remplacer les profs absents

"Le ministre de l’éducation, Luc Chatel propose de remplacer les professeurs absents par des jeunes retraités ou des étudiants. Ces mesures devraient être mises en place à la rentrée 2010.
Selon Luc Chatel, 50.000 des 857.000 professeurs sont des remplaçants titulaires et 10% d’entre eux dans le primaire et 20% dans le secondaire ne sont pas assez utilisés.

Pour augmenter le vivier de remplaçants et éviter les absences prolongées de professeurs, il fait aujourd’hui de nouvelles propositions. Le ministre propose ainsi de piloter le système de remplacement “au plus près du terrain”. Il demande aux chefs d’établissements de désigner “un pilote” chargé du remplacement des professeurs. Même chose au niveau du rectorat.

Mais la demande la plus marquante reste la volonté de Luc Chatel de faire “bouger les frontières académiques” et de pouvoir détacher un professeur de son académie pour le placer dans une autre, voisine, le temps d’un remplacement. Chose pour le moment impossible.

2,2 millions d’heures non remplacées
Autre nouveauté, la possibilité de demander à de jeunes retraités ou des étudiants qualifiés de venir faire cours, au pied levé, pendant deux à trois jours.

Ces personnes “auront déjà été vues par les inspecteurs”. Elles auront “dû bénéficier de stages d’observation avec des professeurs expérimentés”.
D’après le ministère, en moyenne, 2,2 millions d’heures de cours, ne sont pas remplacées dans le secondaire. Soit moins de 1% des heures sur une année.

Pour protester, une journée d’action vendredi
Interrogée sur France Inter, Bernadette Groison, secrétaire générale de la FSU (Fédération syndicale unitaire), a dénoncé “ un bricolage ”. “Le ministre supprime des postes dans l’Education nationale et il fait comme s’il découvrait par ailleurs qu’il y a des services qui ne sont pas rendus.”
(...)
La FCPE, première fédération de l’enseignement public, s’est félicitée dans un communiqué que “l’ampleur du problème ait enfin été reconnue”. Elle s’est réjouie de la suppression du délai de carence. Elle réclame cependant des remplaçants “formés”.

Des plaintes déposées en Seine-Saint-Denis
Des parents d’élèves de l’école primaire de Pantin, en Seine Saint Denis, ont décidé d’adresser collectivement une trentaine de plaintes au tribunal administratif pour défaillance dans l’organisation du service public.

A l’origine de cette action, Daniel Garault, élu des parents d’élèves. Selon lui, il manque de façon régulière sur la commune de Saint-Denis 12 à 13 enseignants par jour."

(source: France Info - 09/03/10)

voir aussi l'article paru dans Le Monde "Le casse-tête du remplacement des professeurs absents" du 10/03/10

mardi 2 mars 2010

Rendez-Vous des Parents

Information FCPE 21:

Le prochain Rendez-Vous des Parents aura lieu le samedi 27 mars 2010 de 10h à 11h30 au collège-lycée Carnot, boulevard Thiers à Dijon, avec le thème suivant :
L'orientation : vers un avenir idéal pour nos enfants
Comment passer des rêves que nous avons pour nos enfants …à la réalité…et aux rêves qu’ils se construisent pour eux-mêmes.

Les parents se rencontrent dans une ambiance conviviale pour partager leurs expériences et leurs points de vues.

jeudi 25 février 2010

ETRE PARENT AUJOURD’HUI...

La FCPE Chenôve organise un moment de partage autour des thématiques suivantes:

L'autorité parentale, comment l'accompagner?
L'accompagnement de la scolarité de l'enfant!
Quelles relations entre nous, parents, et l'école?

Avec l'intervention d'Aurélie TENACCI, psychologue.

Vendredi 05 mars 2010, de 19h30 à 21h30
Gymnase Louis CUREL à Chenôve

Pour en savoir plus, contactez Pascal Dalliance.

samedi 6 février 2010

LE MUZ, MUSEE DES OEUVRES DES ENFANTS

L'HISTOIRE

C’est l’histoire d’une rencontre, entre Claude Ponti, Aline Hébert-Matray, Lucie Cauwe, Delphine Grinberg, Olivier Douzou, Adrien Matray, Monique Ponti, Lucas Triboulet. Rencontre faite sur un constat partagé : les oeuvres des enfants sont rarement portées à la connaissance des autres. Souvent détruites, analysées, utilisées comme tests psychologiques, comparées aux oeuvres des adultes, elles ne sont jamais prises pour ce qu’elles sont vraiment. Une association est fondée en 2004 autour du projet, jugé « fou » par beaucoup : créer un musée sur internet exclusivement dédié aux oeuvres des enfants dans le monde. Pour offrir à tous, petits ou grands, de France et de partout ailleurs, un espace d’expositions, de découvertes, d’échanges, d’ateliers, en un mot, un espace VIVANT, qui favorise la rencontre des cultures, des pratiques, des genres, des individus, des techniques, des professionnels et des amateurs, autour de l’expression créative des enfants.

LES PUBLICS

Le Muz s’adresse à TOUS, enfants et adultes. C’est un lieu de rencontres de différentes générations, de différentes cultures et d’horizons multiples.
Il s’adresse aux enfants : ce sont eux qui nourrissent de leurs oeuvres le Muz.
Il s’adresse aussi aux parents soucieux d’ouvrir le champs d’expérience et de rencontre de leurs enfants, à tous les adultes concernés d’une manière ou d’une autre par la production d’oeuvres des enfants, enseignants, éducateurs, animateurs, artistes...
Le Muz sur Internet est accessible, évolutif en permanence, facile d'utilisation, en adéquation avec les pratiques informatiques des enfants. De plus les visiteurs du Muz ont la possibilité de commenter les oeuvres, de les "apprécier", de se constituer leur propre portfolio.
Les oeuvres proposées au Muz sont de toutes origines, collectives, individuelles, accompagnées (écoles, ateliers, associations)…
Les oeuvres proposées au Muz ont toutes les provenances géographiques possibles.
Les oeuvres proposées au Muz viennent de toutes les époques possibles.
Les oeuvres proposées au Muz empruntent toutes les formes d'expression imaginables dès qu'elles sont numérisables et capables de "passer" sur Internet. Films, photos, sculptures, tapisseries, poteries, jeux, installations, poèmes, slam, Land Art, installations, interventions, dispositifs sonores, dessins, peintures, décors, masques, déguisements…
Des jurys cooptés, régulièrement renouvelés, et composés de personnalités de cultures et d’horizons différents, sont constitués pour sélectionner les oeuvres. Ils sont la garantie de la pluralité des critères de choix pour retenir des oeuvres sur le Muz.

Le dossier de presse complet est


et pour visiter le musée, c'est ...

compteur pour blog